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Dans cet espace vous trouverez des extraits de mes livres,

de mes conférences, ainsi que des conseils de naturopathie pratiques : 

 

UNE CONSULTATION DE NATUROPATHIE HOLISTIQUE ?

Je ne consulte plus de nouveaux patients depuis quelques années.

Ces quatre consœurs parisiennes sont autant compétentes et je fais toute confiance à leur expérience professionnelle pour me remplacer depuis des années. Elles sont également issues du CENATHO-Daniel Kieffer et y sont devenues formatrices.

 

 Leila Nasri, 06 25 50 84 03

Également formée au yoga, au pranayama, aux massages ayurvédiques et à la méthode Naet ; excellente approche psychocorporelle et énergétique (comme les diapasons par exemple). Certifiée en MBTI, elle coache aussi, en individuel et en groupes, sur les états d’épuisement et de burn-out.

22 rue D’Artois 75008 Paris Site Web :  https://www.leilanasri.fr/   Email : leilanasri@yahoo.fr

 

 Yann Raulin, 06 61 10 08 88

Naturopathe, également formée en micronutrition, énergétique, iridologie.            Approche holistique globale. Consultation en français et en anglais.

 Site Web : http://yannraulinnaturopathe.net/  Email : yannraulin@gmail.com

 

  Hélène Gazzera, 01 42 36 32 78

Également ex-infirmière, elle est diplômée Chromatothérapeute (Dr. Agrapart), Somato-Psychothérapeute (Dr. Meyer) et réflexologue. 77 rue Rambuteau – 75001 Paris  / Email : helenegazzera@hotmail.fr

 

 Claudine Richard 06 74 93 04 96

Également formée à l’Institut Hippocrate de Floride (alimentation vivante) / Gourmet Raw Food Chef (Living Light Culinary Arts Institute, Californie) / Certifiée par l’Institut Ann Wigmore (AWNHI, Porto Rico)

48 rue de Bassano – 75008 Paris / Site Web : http://www.naturopathie-alimentation-vivante.net/  Email : revitalisation@wanadoo.fr

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Conseils pour s’entrainer personnellement au magnétisme (extrait de Magnétisme et santé, éd Jouvence 2024) :

  • Pratiquer régulièrement des arts corporels comme le Taï-Chi-Chuan ou le Qi-Gong, via lesquels on apprend vite à respirer, bouger et danser avec l’énergie.
  • S’assurer un sommeil rapide, régulier, profond et récupérateur.
  • Demeurer le plus possible en contact avec l’environnement naturel et développer une hygiène de vie optimum (donc naturopathique[i]).
  • Éviter toutes les nuisances électromagnétiques, toute forme de surmenage, les excitants et les drogues.
  • Harmoniser son habitat avec l’aide d’un géobiologue, notamment pour assurer des prises de terre efficaces dans toutes les pièces.
  • S’habituer à percevoir visuellement le bio champ (éthérique*) qui déborde de tous les corps vivants (bourgeons des marronniers, chiens, chevaux, humains…), voire manuellement (en approchant les mains de ces champs, sans aprioris), à quelques centimètres du plan physique.
  • Une fois ces conditions réunies au mieux, tenter de magnétiser une tomate ou/et un morceau de viande. Pour demeurer objectif, obtenez deux échantillons dont un servira de témoin. Imposez les mains trois fois par jour pendant cinq à dix minutes, par exemple. Alors que le témoin va pourrir et développer une mauvaise odeur plus ou moins vite (sauf par temps très froid, ne trichez pas !), la tomate ou le morceau de viande magnétisés vont simplement se conserver, diminuer de volume, et se dessécher[ii].
  • Prendre l’habitude de magnétiser sa bouteille ou son verre d’eau, son assiette à la maison ou au restaurant… En confiance, rapprocher les mains de l’objet à magnétiser et respirer librement. S’il s’agit de simple magnétisme minéral, le geste suffit à augmenter la vibration de l’objet en une minute. Bien entendu, on est vite amené à y ajouter une pensée dirigée par le souffle* et une imagination créatrice, ce qui amène ipso facto dans le champ du magnétisme psychique. Si, de plus, une prière ou une bénédiction s’ajoute au petit rituel, on n’est pas loin alors du magnétisme spirituel… !
  • Certaines personnes possèdent naturellement des dispositions à induire le sommeil magnétique. Mon épouse possède ce don spontané depuis toujours. En peu de temps, la simple imposition de ses mains amène des bâillements et une relance étonnante du système parasympathique. Le sujet traité somnole alors ou s’endort. Il est encore difficile de comprendre comment ce processus opère au point de vue de la communication sensible. Le plus souvent, les mains sont très chaudes, mais cela ne suffit pas à expliciter l’induction vagale (bâillements, paupières lourdes, soupirs) du sommeil.

[i] Kieffer Daniel, Naturopathie pratique : les 24 heures de l’Homme heureux, éditions Jouvence (2012).

[ii] Parmi plusieurs protocoles, celui-ci semble correct : http://www.rebouteux.org/rebouteux.org/Test_de_magnetisme.html

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Les boissons végétales

Beaucoup de boissons, pour la plupart traditionnellement consommées dans le monde, possèdent de réelles vertus de drainage, voire des bénéfices santé plus profonds encore. Nous les présentons ici en 7 sous-familles, permettant de varier les plaisirs et les bienfaits tout au long de l’année.

 

L’eau de noix de coco verte

Elle est encore peu consommée en Occident, car son goût et ses vertus sont, hélas, bien différents lorsqu’on la consomme conditionnée et non fraîchement obtenue de la noix éponyme… Très peu calorique, cette eau issue des jeunes noix stimule doucement la digestion, le système immunitaire[i] et l’équilibre hormonal ; elle est antioxydante et régule le pH sanguin (probablement, car elle apporte plus de potassium que le fruit de référence, la banane !). Jadis, en constatant que sa composition se rapprochait du plasma isotonique sanguin et qu’elle était stérile, elle fut même utilisée en guise de perfusion sanguine[ii], faute de sérum physiologique[iii] ! Elle est très largement utilisée en cas de diarrhée avec déshydratation, car elle est composée à 95 % d’eau. Il a été montré qu’elle possède aussi des vertus régulatrices de la glycémie, qu’elle limite les cristaux d’oxalates dans les reins (calculs), les thromboses et l’hypertension artérielle. Ses hormones végétales (les cytokinines et auxines) en font un excellent anti-âge ! Chez les sportifs, on a montré que ses pouvoirs de réhydratation étaient comparables à ceux des boissons spécifiques enrichies en électrolytes.

À consommer sans modération pour celles et ceux qui peuvent obtenir de jeunes noix fraîches, car dès qu’elle est conditionnée, elle perd presque toutes ses qualités !

 

Les jus de fruits

Si tous les fruits aqueux sont plus ou moins draineurs, certains offrent des propriétés plus puissantes que d’autres et méritent notre attention. Des extraits (flacons, ampoules) peuvent s’associer à des jus fraîchement extraits (l’extracteur de jus étant préférable aux centrifugeuses).

  • Les jus de baies comme l’açaï, la myrtille, le sureau ou le genévrier conjuguent les bénéfices de leurs antioxydants à des saveurs originales.

Attention, à la récolte des baies de sureau, ne pas confondre avec un faux ami dangereux, l’hièble qui lui ressemble beaucoup ! Limitez les prises de baies de genévrier à quelques jours pour ne pas irriter les reins.

  • Plus exotiques, l’aguaymanto ou physalis du Pérou, les cerises d’acérola ou de camu-camu, la lucuma de soie, les baies de guarana ou de café vert[iv] peuvent compléter un jus frais d’ananas, de fruits de la passion, de goyaves, de figues de Barbarie ou de papayes…[v]. Gare au jus du noni, une merveille au plan santé mais une odeur de fromage repoussante !
  • Les jus de melons, pastèque, cerises, pêches, pommes ou citrons demeurent nos incontournables et leur impact carbone est bien moindre au plan environnemental.

En pratique : Évitez les jus des fruits les plus sucrés, très caloriques et beaucoup moins intéressants au plan de l’hydratation (raisin, mangue, cerises, figues…) et renoncez radicalement aux extraits avec sucre ajoutés (dits nectars). Les dilutions sont les bienvenues, surtout par grande chaleur et si l’on souhaite bénéficier des effets dynamiques de l’eau. À part l’eau de coco, les jus demeurent en fait des mini en-cas liquides, caloriques et nutritionnels, à boire donc avec modération, et plutôt loin des repas (pour les fruits frais, vers 11 et 17 heures).

 

 

[i] Sans être pour autant interdit aux personnes souffrant de troubles auto-immuns. Son acide laurique en fait un bon antifongique (candidoses).

[ii] Campbell-Falck D., Thomas T., Falck TM, Tutuo N. Clem K., The Intravenous use of coconut water: Am Journal of Emer Med. 2000 jan, 18 (1) 108-11. L’auteur de l’étude appartient au département de Médecine d’urgence du Loma Linda University Medical Center, CA 92354 USA. Résumé de l’étude sur https://lachainedevv.com/leau-de-coco-en-intraveineuse-info-ou-intox/ au XXe siècle, d’autres études concluaient de même à propos de la réhydratation en intraveineuse : Kuberski T, Roberts A, Linehan B, Bryden RN, Teburae M. Coconut water as a rehydration fluid. N Z Med J., 1979; 90 (641): 98-100.

Chavalittamrong B., Pidatcha P., Thavisri U. Electrolytes, sugar, calories, osmolarity and pH of beverages and coconut water. Southeast Asian J Trop Med Public Health. 1982; 13 (3): 427-431.

Adams W, Bratt DE (1992) Young coconut water for home rehydration in children with mild gastroenteritis. Trop Geogr Med.; 44 (1-2): 149-153.

[iii] https://agritrop.cirad.fr/424202/1/document_424202.pdf

[iv] Guarana (ou warana) et café vert sont contre-indiqués chez les personnes souffrant de tachycardie ou d’hypertension artérielle non stabilisée.

[v] Deux grands distributeurs très éthiques se partagent le marché des produits amazoniens : Guayapi Tropical et Sol Semilla.

Le pH urinaire :

Chacun peut tester l’acidité d’un liquide ou de ses urines grâce à des bandelettes de papier pH, vendus en circuits bio et en pharmacies.

Mesurer sur une semaine la seconde urine du matin. Une mesure trop ponctuelle n’est pas valide car elle dépend beaucoup du repas de la veille au soir. Il convient donc de faire une moyenne sur plusieurs jours, et de vérifier à nouveau quelques semaines plus tard.

Ce test est fiable aux alentours de 90 %, car certaines pathologies en altèrent la validité (des maladies rénales, certains diabètes, des infections urinaires, de même que le jeûne, la fièvre ou les polymédications…).

Retenons :

  • le pH des urines est généralement compris entre 5,3 et 7,3 ;
  • trop acide, il reflète une acidose de nos tissus, liée à l’arthritisme et favorable aux inflammations et maladies de civilisation ;
  • trop alcalin, et outre les possibles pathologies mentionnées, il reflète un régime très végétal ou des prises de compléments alimentaires alcalins (citrates alcalins) ;
  • une fois le terrain stabilisé, un pH de 6,5 à 7,2 est souvent le reflet d’une bonne santé (extrait de « Acidose et mucose toxiques« , éd. Jouvence)

Pour une meilleure circulation des membres inférieurs : 

  • Evitez les longues stations debout et le piétinement, surtout par temps chaud.
  • Fuyez le chauffage par le sol, les couvertures chauffantes, les sous-vêtements trop ajustés, les chaussures à haut talons, ainsi que les bains de soleil entre 11 et 16H00.
  • Evitez absolument toute constipation.
  • Usez et abusez de douches fraîches en remontant le jet des pieds vers les cuisses, voire de bains de siège froid (1 à 10 minutes) souverains pour décongestionner les hémorroïdes.
  • Massez doucement vos jambes chaque soir avec un complexe circulatoire bio
  • Surélevez le bas de votre lit de quelques centimètres.
  • Consommez abondamment des fruits et légumes frais riches en principes favorables à la circulation (ail, agrumes, myrtilles, brocoli, persil, fraises, raisins, …) et évitez les aliments tendant à épaissir le sang (crème, beurre et graisses animales, sucres industriels, … ) ainsi que l’alcool et le tabac qui dilatent les vaisseaux périphériques et sclérosent les artères.
  • Buvez 1 litre ½ d’eau de source quotidiennement (et beaucoup plus par temps chaud ou sudation abondante !)
  • Marchez au moins 30’ par jour, et offrez-vous le plaisir régulier de la natation ou de la bicyclette. Sédentaires ? Pratiquez au moins toutes les heures quelques grandes respirations profondes et lentes, étirez-vous, baillez, et mobilisez lentement mais à fond vos articulations des chevilles et des poignets.
  • Testez les bienfaits du drainage lymphatique manuel et de la thalassothérapie !
  • Ne négligez pas les visites médicales périodiques (cholestérolémie, électrocardiogramme, Doppler, …) surtout si vous cumulez des facteurs de risque cardiovasculaires (hérédité, alcool, tabac, sédentarité, contraception orale, dyslipidémie, grossesses, stress, …).
  • Consultez sans tarder votre médecin en cas de douleurs à la marche, ou si vos mollets deviennent douloureux, rouges, durs et chauds.

Respirer pour mieux s’endormir ?

Pratique 1 :

  1. Au lit (ou sur la Balancelle Sébastien de « HEM Diffusion » !), se préparer par une courte relaxation de base en ressentant la lourdeur des membres, un à un, puis la pesanteur de tout le corps. Imaginer par exemple que les jambes, puis les bras, puis le crâne s’enfoncent doucement de quelques centimètres dans du sable chaud. Visualiser la trace du corps laissée dans le sable.
  2. Installer ensuite la respiration basse (abdominale, ventrale) et accompagner le gonflement et le dégonflement du ballon ventral. La région thoracique demeure parfaitement passive, immobile.
  3. Cette pratique est très supérieure à compter des moutons et elle est conseiller à tous : la respiration abdominale ouvrant aux fonctions parasympathiques (vagales) qui correspondent à l’endormissement, le sommeil ne tarde pas. Confiance !

Pratique 2 :

Attention : Cette respiration n’est pas conseillée aux personnes dépressives ni à celles souffrant « d’apnée du sommeil ».

  1. Après la même relaxation basique (conscience de la pesanteur du corps), pratiquer une « respiration soupire » et apprécier, à la fin du soupire, la ou les secondes d’immobilité complète, de passivité de tout le corps.
  2. Soupirer à nouveau très profondément et, à nouveau, prendre conscience du temps de « non faire » complet qui prend place à la fin du soupir.
  3. Il s’agit simplement de pousser plusieurs soupirs, mais en veillant à attendre le véritable besoin de ré-inspirer à chaque fois, sans provoquer volontairement l’inspiration suivante.

Cette attente peut durer, selon les physiologies de 1 seconde à … beaucoup plus. Surtout, ne chercher aucun record (!) car cette respiration doit rester confortable et naturelle. Il ne s’agit en aucun cas de retenir le souffle ou de bloquer son inspiration mais d’être simplement très attentif à l’impulsion naturelle qui induit chaque nouvelle inspiration, en toute simplicité mais aussi en toute confiance.

Ces deux exercices permettent de s’abandonner au sommeil plus rapidement. Ils permettent aussi une autre forme de ralaxation-minute propice à l’abandon des tensions de stress et à la récupération. (extrait de « Comment se régénérer pour bien vieillir ? » éd. Sully

Une cure de bananes ? 

Musa sapientum & Musa paradisiaca. Famille des Musacées.

  • NOTRE AVIS : INTERET : +++
  • PROPRIETES PARTICULIERES :
  • La BANANE est très nutritive. Elle conviendra particulièrement aux sujets frileux, anxieux, minces. Son aspect alcalinisant fait d’elle un bon correcteur des acidoses tissulaires tellement répandues à notre époque de stress et d’arthritisation généralisée. La cure de BANANES est également sécurisante, réchauffante, et elle convient bien pour débuter ses expériences de détoxication naturopathiques, comme la monodière de riz ou de pommes de terre au four.
  • CONTRE-INDICATIONS EVENTUELLES :
  • Hyperkaliémie (excès de potassium sanguin). Prudence évidente chez le diabétique de part l’apport glucidique à mesurer.
  • DUREE DE LA CURE :
  • De 1 repas à 36 heures
  • PERIODICITE :
  • Soit 1 jour chaque semaine, ou 2 jours tous les 10 jours, voire 3 jours toutes les deux semaines. Se pratique de préférence d’Octobre à Mars.
  • PRESENTATION :
  • Rares sont les BANANES vendues mures. Exceptionnelles sont celles cueillies proche de la maturité : c’est durant leur transport puis leur stockage que les BANANES jaunissent sous l’action du CO2, et voient leurs glucides se multiplier et se transformer d’amidon en sucres plus simples. Goûter des BANANES à point, aux Antilles ou en Afrique est une expérience mémorable.
  • Des variétés peu sucrées, dites “BANANES PLANTAIN” ou “BANANES LEGUMES” (“Matoke” en Afrique orientale), se consomment essentiellement cuites.
  • DEROULEMENT DE LA CURE :
  • Veiller à bien mâcher la BANANE, les sucs enzymatiques salivaires débutant la transformation de l’amidon en maltose. Il est souhaitable d’écraser à la fourchette les fruits bien mûrs : celui-ci- est en effet l’unique cas dont la digestibilité s’améliore à l’oxydation. La BANANE devient fluide, onctueuse, et s’adoucie. Avec près d’une centaine de calories aux 100 grammes, il est possible d’en consommer 8 à 12 par jour sans pour cela risquer de se surcharger.
  • Les BANANES cuites au four sont délicieuses et très légères, et l’on pourra aisément panacher sa cure en fruits crus et cuits.
  • IDEES GOURMANDES :
  • Préférer les petites BANANES antillaises, plus parfumées; sinon, les variétés mouchetées, toujours très mûres.
  • Au four, les BANANES se cuisent dans leur peau : en ôtant la partie supérieure, une fois cuite, on peut présenter aux enfants ces petites “pirogues” parfumées qu’ils dégusteront à la cuillère. Si vous optez pour la solution “BANANES pelées”, ajouter quelques cuillères à café de raisins secs, et un peu d’eau de fleur d’oranger, ou de la cannelle en poudre.
  • COMPOSITION MOYENNE :

BANANE FRAICHE : Eau : 67 à 75; P.: 1 à 4; L.: 0,,5; G.: 20, dont 12 grammes de fructose + glucose, 8 grammes de saccharose et quelques traces d’amidon et de tanins. Ca.: 80 à 100.

Consommée avant maturité, la BANANE contient plus de 12 % d’amidon et presque aucun autre sucre, ainsi que 6,5% de tanins astringents. Ses vitamines ne sont pas encore développées.

Vitamines : A (300U.I.), B1 (100 U.I.),B2 (35 U.I.), PP, B5, B6, C (2 à 20), et même des traces de E et de D.

Minéraux : Potassium (380), chlore (100), puis phosphore, soufre, magnésium, calcium, sodium, zinc, cuivre, manganèse et fer.

LA BANANE SECHEE apporte 3 fois plus de calories (292 à 320), 4 fois plus de protéines, et plus de 3 fois plus de glucides (66). Le taux de tous les minéraux s’élève de 2 à 5 fois, sauf pour le potassium qui passe de 380 à 140… en une bien étonnante alchimie végétale. (extrait de « Cures naturopathiques », éd. Sully)

La cure de Zéolithe activée

C’est  dès les années 90 que la Japon, puis Cuba, l’Italie et l’Allemagne s’intéressèrent aux vertus de ce minéral exceptionnel, associé à la famille des alumino-silicates hydratés qui comprennent une centaine de zéolithes. Parmi celles-ci, c’est la clinoptilolithe qui a retenu l’attention des thérapeutes. Lorsque cette zéolithe est « activée » grâce à une micronisation tribomécanique tout à fait particulière obtenue dans des centrifugeuses, sa granulation passe à la taille du micron (voire moins !) et la surface active de ses particules est de fait démultipliée.

Ni médicament, ni complément alimentaire, la zéolithe est classée parmi les « dispositifs médicaux », ce qui rend son conseil et sa commercialisation bien plus souple.

Son innocuité est totale à la lumière de toutes les sources collectées à ce jour.

Ses propriétés rappellent un peu celles des argiles et du charbon végétal conjuguées, et l’on peut évoquer sans se tromper :

  • Qu’elle normalise les transits intestinaux rapides sans « bloquer » les diarrhées souvent nécessaires à une élimination toxique ou toxinique
  • Qu’elle stimule les réactions défensives (immunitaires) en usage externe, sur des plaies ou des dermatoses, donc qu’elle favorise la cicatrisation
  • Qu’elle neutralise les radicaux libres (oxydation) dans la lumière intestinale, de l’estomac au côlon, sans pour autant passer dans la circulation sanguine portale ou lymphatique : cette action antioxydante puissante nous semble incomparablement efficace et peut probablement expliquer nombre des effets cliniques obtenus.
  • Qu’elle diminue les effets secondaires des chimiothérapies
  • A la fois fortifiante et détoxiquante majeure, la zéolithe participe activement à tous les processus de régénérescence, de convalescence, ou d’auto guérison: en effet, prise en complément des traitements médicaux prescrits dans les pathologies lourdes (cancers, SEP, hépatites, cirrhoses, polyarthrite,…), on constate qu’elle optimise ou accélère les processus biologiques favorables à la forme et à la santé.
  • On peut ainsi constater ses bienfaits sur la fatigue tout autant que sur la récupération des sportifsl’acné des adolescents (usage interne et externe sont possibles), les colopathies fonctionnelles (syndrome du côlon irritable ou colites), allergiesinflammations, etc.
  • Chélatrice des métaux lourds, elle participe aux cures de détox si souvent indispensables.

On comprendra qu’à partir de vertus aussi polyvalentes que la détox, la lutte antioxydante et l’assainissement du tube digestif, on puisse évoquer un tableau associant une multitude de symptômes fréquents : n’en concluons pas pour autant que la zéolithe est un remède anti-cancer, anti Sclérose en Plaque ou anti diarrhée !… car c’est essentiellement notre imprégnation culturelle pétrie d’allopathique (littéralement médecine des contraires, notre médecine institutionnelle occidentale) qui rechigne à intégrer la notion de « terrain » et qui préfère réduire les bienfaits de ce minéral à une sorte de remède symptomatique…

En clair, si la zéolithe est tellement polyvalente et active, c’est qu’elle purifie profondément l’organisme et en particulier le tube digestif, et qu’elle s’oppose puissamment aux processus oxydatifs qui y siègent. Elle soulage de fait les fonctions hépatiques et rénales (émonctoires) et permet de retrouver rapidement une vitalité optimum sans avoir pour autant recours à une quelconque forme de stimulant ou d’excitant.

On se rappellera ainsi que l’emploi de la zéolithe activée est clairement justifiée car :

  • La majorité des acteurs de notre système immunitaire siègent dans nos intestins.
  • Nombre de neuromédiateurs y sont libérés (le fameux « cerveau intestinal » et qu’on valide de mois en mois les liens entre flore intestinale et de nombreux troubles psychologiquescardiovasculairesmétaboliques
  • Les produits des fermentations et putréfactions intestinales sont indissociables des réponses allergiques, mais qu’elles induisent aussi nombre de troubles pulmonaires et cutanés (les chinois connaissent bien ce trio intestins / poumons / peau)
  • Ce ces produits surmènent le foie d’une façon chronique (les diffusions toxiniques remontent physiologiquement au foie par le voie portale) et que celui-ci possède 200 à 250 fonctions métaboliques essentielles !
  • Qu’en améliorant le transit et en assainissant la flore intestinale, on optimise de fait l’assimilation de tous les nutriments et la biosynthèse de bien des vitamines, et on freine les processus d’avancée en âge.
  • Que la restauration de la perméabilité intestinale correcte neutralise le lit des processus inflammatoires à bas bruit (inflammations chroniques sournoises sur lesquelles se développent, nous le savons bien à présent, toutes les maladies dites de civilisation).
  • Cette inflammation est indissociable de celle de la muqueuse intestinale où les « jonctions serrées » sont en souffrance irritative chronique : la porosité intestinale devient alors anormale.
  • Que cette restauration naturelle participe à normaliser les réactions immunitaires exacerbées lors des processus auto-immuns (lupus, SEP, thyroïdite d’Ashimoto, PCE, SLA, certaines arthroses…) ou plus couramment des intolérances alimentaires (gluten, produits laitiers…).
  • Qu’elle s’oppose à la multiplication des candidoses chroniques, voire des parasitoses si nombreuses à notre époque
  • Que les personnes souffrant de fatigue chronique négligent trop souvent la restauration méticuleuse de leur microbiote et de leur muqueuse digestive ; or, les résultats positifs sont réguliers, voire spectaculaires.
  • Les sportifs réalisent une autre population particulièrement ciblée.

Emploi :

On utilise la zéolithe activée par cures préventives ou en accompagnement des soins donnés aux troubles ci-dessus évoqués. Les doses moyennes vont de trois fois 2 gélules à trois fois 4 gélules par jour, parfois plus sur conseil professionnel. Les personnes dont le transit est lent veilleront à suivre ces cures progressivement et à y associer du psyllium bond, du jus de pruneau ou des prises de casse par exemple.

Le produit de référence est Panacéo, du très exigent, visionnaire et courageux laboratoire français Ecoidées que nous félicitons de tout cœur : http://ecoidees.com/ et sa gamme élargie de compléments Ethnoscience http://www.naturalforme.fr/filtre/brand-ethnoscience.html

(extrait de « Régénération intestinale, » éd. Jouvence)