Extrait de « Les quatre magnétismes en naturopathie… »

Les générateurs d’orgone* et l’orgonite

L’orgone* est un mot créé par le médecin Wilhelm Reich* pour désigner l’énergie vitale humaine ou cosmique, un parfait synonyme du Qi chinois ou du Prâna ayurvédique. Il est intéressant de noter que pour ce chercheur à l’origine de la bioénergie, la maladie a pour origine un trouble énergétique lié à une frustration, une souffrance émotionnelle. Il fut donc amené à construire des générateurs d’orgone* thérapeutique, ce qui entraîna des menaces de la part de l’ordre des médecins, des poursuites par diverses administrations puis une incarcération… Pour les plus curieux et bricoleurs, on trouve en ligne des modes de construction d’accumulateurs d’orgone* selon les principes de Reich*…

Si les grands générateurs capables d’accueillir une personne allongée sont aujourd’hui bien rares, on trouve aisément de petits systèmes générant un champs vital favorable[i]. On les nomme aussi orgonites[ii], mais il s’agit de composites associant divers matériaux, minéraux et organiques. On flirte ici de toute évidence avec des conceptions connues des alchimistes de l’Antiquité, mais pourquoi pas si les résultats sont positifs ! Il demeure très difficile de mener des études rigoureusement scientifiques en matière d’énergie vitale… mais néanmoins, de nombreux tests ont été répétés, montrant des effets très favorables sur la croissance des graines et des plantes d’appartement ou de jardin, ainsi que sur la qualité de l’eau et de l’air[iii]. L’important est que ces systèmes sont non seulement esthétiques, mais qu’ils semblent bien capables de capter l’orgone* négative et de générer de l’orgone* positive dans l’environnement, c’est-à-dire en phase avec la vie et la santé. Un moyen simple et écologique d’harmoniser son appartement et sa maison en ajoutant une protection de plus en cas de nuisances électromagnétiques importantes.

Lire DeMeo James, Manuel de l’accumulateur d’orgone, éditions Sully (2001) et PDF en accès libre : http://www.djcetoulouse.fr/116409-SDUKLEHXHS-manuel-de-l-accumulateur-d-orgone/

[ii] Lire Denoyer Patrick, Orgonites, éditions Exclusif (2016).

[iii]http://www.yvescassard.com/IMG/pdf/Les_ondes_scalaires_l_e_nergie_qui_nourrit_et_qui_gue_rit.pdf

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En pratique

Si la notion de don est le plus souvent admise pour éclairer le magnétisme fluidique, on trouve en effet des familles, des lignées de magnétiseurs (même si l’on peut aussi développer ses capacités naturelles avec patience et méthode). D’autres découvrent leurs talents à l’âge de la puberté, période où les bouleversements hormonaux contribuent à extérioriser certaines formes d’énergies. D’autres en ont un peu peur et demeurent très discrets…

Quelques principes à retenir

Si le magnétiseur n’agit naturellement que sur le plan fluidique :

• Il doit être très prudent pour ne pas se dévitaliser en fin de journée, ni prendre sur lui le mal de ses patients. En effet, les élans d’un cœur généreux, empathique et bienveillant ne suffisent pas à assurer la sécurité énergétique du thérapeute !
• Il devra se recharger le plus régulièrement possible auprès des générateurs d’énergie que sont le soleil (surtout le matin), les gros animaux à sang chaud, auprès des cascades ou des embruns, les grands arbres (du printemps à la fin de l’été), les marches en forêt, dans l’eau d’orage, la rosée, etc.
• Son alimentation devra demeurer frugale et équilibrée mais lui assurer la part de prâna (le Qi) propre aux graines germées et aux fruits et légumes crus.
• Pour ne pas accumuler les énergies négatives de ses patients, il devra apprendre à s’en libérer (passer les avant-bras sous l’eau fraîche après chaque soin), prendre une douche consciente en fin de journée, bien aérer son cabinet, voire s’octroyer les bénéfices de produits bourrés d’énergies comme les huiles essentielles (en onctions, une trace de Myrrhe sur les chakras* secondaires et de Laurier noble sur les centres majeurs, par exemple), certains encens ou l’excellente gamme VitaFons II[i].
• On devra garder à l’esprit que ce type de magnétiseur ne peut donner que ce qu’il détient : de sa propre vitalité et de sa santé dépendra donc la qualité de ses soins. Sur le plan biologique, on peut considérer que les deux accus les plus chargés d’énergie vitale sont le système nerveux et le système endocrinien. Les deux s’associent, on le sait, pour nourrir les défenses immunitaires. Heureusement, ces guérisseurs sont le plus souvent d’une typologie sanguine, plutôt dilatés, et débordent de chaleur, de force vitale et de générosité !

Conseils thérapeutiques

Pour s’entrainer personnellement au magnétisme animal :

• Pratiquer régulièrement des arts corporels comme le Taï-Chi-Chuan ou le Qi-Gong, via lesquels on apprend vite à respirer, bouger et danser avec l’énergie.
• S’assurer un sommeil rapide, régulier, profond et récupérateur.
• Demeurer le plus possible en contact avec l’environnement naturel et développer une hygiène de vie optimum (donc naturopathique[ii]).
• Éviter toutes les nuisances électromagnétiques, toute forme de surmenage, les excitants et les drogues.
• Harmoniser son habitat avec l’aide d’un géobiologue, notamment pour assurer des prises de terre efficaces dans toutes les pièces.
• S’habituer à percevoir visuellement le bio champ (éthérique*) qui déborde de tous les corps vivants (bourgeons des marronniers, chiens, chevaux, humains…), voire manuellement (en approchant les mains de ces champs, sans aprioris), à quelques centimètres du plan physique.
• Une fois ces conditions réunies au mieux, tenter de magnétiser une tomate ou/et un morceau de viande. Pour demeurer objectif, obtenez deux échantillons dont un servira de témoin. Imposez les mains trois fois par jour pendant cinq à dix minutes, par exemple. Alors que le témoin va pourrir et développer une mauvaise odeur plus ou moins vite (sauf par temps très froid, ne trichez pas !), la tomate ou le morceau de viande magnétisés vont simplement se conserver, diminuer de volume, et se dessécher[iii].
• Prendre l’habitude de magnétiser sa bouteille ou son verre d’eau, son assiette à la maison ou au restaurant… En confiance, rapprocher les mains de l’objet à magnétiser et respirer librement. S’il s’agit de simple magnétisme minéral, le geste suffit à augmenter la vibration de l’objet en une minute. Bien entendu, on est vite amené à y ajouter une pensée dirigée par le souffle* et une imagination créatrice, ce qui amène ipso facto dans le champ du magnétisme psychique. Si, de plus, une prière ou une bénédiction s’ajoute au petit rituel, on n’est pas loin alors du magnétisme spirituel… !
• Certaines personnes possèdent naturellement des dispositions à induire le sommeil magnétique. Mon épouse possède ce don spontané depuis toujours. En peu de temps, la simple imposition de ses mains amène des bâillements et une relance étonnante du système parasympathique. Le sujet traité somnole alors ou s’endort. Il est encore difficile de comprendre comment ce processus opère au point de vue de la communication sensible. Le plus souvent, les mains sont très chaudes, mais cela ne suffit pas à expliciter l’induction vagale (bâillements, paupières lourdes, soupirs) du sommeil.

Si l’on veut apprendre

La pratique pourra s’organiser via des cours ou formations, même si étudier auprès d’un magnétiseur demeure probablement la meilleure des écoles. On apprendra alors les principaux gestes que sont :

• les passes de dégagement ;
• les dégagements viscéraux profonds ;
• les impositions fixes ou mobiles ;
• les cataplasmes de lumière ;
• les sandwiches (mains posées de part et d’autre du corps du sujet) ;
• les peignages et lissages éthériques ;
• les ponts entre les chakras* ;
• les recalages ou recentrements éthériques ;
• le repérage et la levée des barrages ou des flèches, etc.

Tout bon naturopathe, masseur de bien-être, ostéopathe, fasciathérapeute ou guérisseur sait qu’un excès de théorie affecte souvent la dimension intuitive des soins énergétiques. Notre longue expérience de formateur montre que bien souvent, en travaux pratiques comme en clientèle, l’intellect initie d’abord un geste connu comme utile, mais vite, les mains se dirigent ensuite spontanément vers une autre partie du corps ou génèrent d’autres gestes : par instinct (l’intelligence du corps) ou par intuition (l’intelligence de l’Âme*), le praticien s’abandonne alors à une autre dimension, étonnamment juste et utile, de ses soins. Tout dépend de son alignement et de son recentrage.

L’une de nos professionnelles a publié un excellent ouvrage[iv] qui a le mérite et l’audace de présenter le magnétisme fluidique en termes simples, pédagogiques et non dogmatiques, tout en invitant le plus grand nombre à la pratique. Nous lui rendons ici un chaleureux hommage.

[i] http://www.vitafons.com

[ii] Kieffer Daniel, Naturopathie pratique : les 24 heures de l’Homme heureux, éditions Jouvence (2012).

[iii] Parmi plusieurs protocoles, celui-ci semble correct : http://www.rebouteux.org/rebouteux.org/Test_de_magnetisme.html

[iv] Benamou Seforah, Et si vous étiez un magnétiseur qui s’ignore ?, éditions Eyrolles (2019).