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 Les réflexologies : acupuncture, sympathicothérapie…

 Offrez-vous deux ou trois séances, à l’entrée de l’hiver, d’acupuncture ou de shiatsu qui agissent sur les méridiens qui confortent ou aident à rétablir l’équilibre énergétique et renforcer naturellement l’organisme ; pour les autonomes : pratique quotidienne du Do-In.

 Offrez-vous deux ou trois séances de sympathicothérapie ou toucher nasal : une technique de soins de la famille des thérapies réflexes, qui stimule des points le long de la muqueuse nasale, jusqu’au fond des fosses nasales, avec un très fin stylet, jusqu’à atteindre la zone où se trouvent les points réflexes du système neurovégétatif ;

contres indications à cette technique : les femmes enceintes, les glaucomes, les cardiopathies graves, les polypes nasaux…

 

La Sympathicothérapie… est une technique de soins millénaire, et fait partie des thérapies réflexes connue des naturopathes, sur le mode de l’acupuncture, le shiatsu ou la réflexologie. Chaque point réflexe correspond à une partie du corps. En stimulant les points réflexes, l’information nerveuse est transmise par l’intermédiaire de la deuxième branche du trijumeau (1) simultanément à l’organe ou partie du corps correspondant.

La Sympathicothérapie, comme toute thérapie réflexe, stimule des points le long de la muqueuse nasale, jusqu’au fond des fosses nasales, où se trouvent les points réflexes du système neurovégétatif. Stimulé, celui-ci agit en régulateur sur le système nerveux autonome (2) contrôlant notamment, les mouvements péristaltiques des intestins, les battements du cœur ou la respiration.

 Idéal dans les problèmes ORL, et respiratoires. Les sinusites aiguës ou chroniques, les allergies, l’asthme. Efficace contre le diabète et les problèmes neurovégétatifs (ex : intestin paresseux). Le stress, la déprime, l’hyperémotivité et l’insomnie et l’hypersomnie sont également bien combattus par cette technique. Une fois le stress stabilisé, le sommeil réparateur, le dynamisme et la joie de vivre reviennent. La Sympathicothérapie  agit également dans la perte et le gain de poids, dans l’impuissance, la frigidité et la stérilité ; les bouffées de chaleur, la maladie de Raynaud, les syndromes prémenstruels, les cystites à répétition… (3).

(1) Le trijumeau est le Vème nerf crânien. Il va stimuler le bulbe et informer le cervelet

(partie de l’encéphale située sous la tente du cervelet et en arrière du tronc cérébral).

(2) Le système nerveux autonome, ou système neurovégétatif, est l’ensemble des éléments nerveux qui régissent le fonctionnement des viscères et entretiennent les fonctions vitales de base comme la respiration, la circulation, la digestion, … . Le SNA est divisé en système sympathique (« le guerrier du corps ») et système parasympathique (« le thérapeute du corps »). Il est complémentaire du système nerveux de la vie et de la relation.

(3) La Sympathicothérapie sera utilisée après et en complément d’un bilan spécifique et approfondi

 

 Les compléments alimentaires

Que ce soit pour éviter une grippe ou soigner une maladie plus grave, l’une des définitions les plus simples et les plus justes de la santé peut se résumer par « notre capacité optimale d’adaptation ». Nous pouvons alors clairement considérer comme adaptogène toute plante, remède ou technique qui aide l’organisme à s’adapter au changement, quel que soit le niveau du processus de réponse adaptative en question (nerveux, glandulaire, hépatique, immunitaire, bioénergétique, psychologique…).

 Recommandation

 Nous indiquons ici quelques exemples majeurs de plantes adaptogènes et de biothérapies qui permettent de prévenir ou traiter les maladies hivernales et la grippe.

Toutes sont en vente et usage libre.

Pour autant, et bien évidemment, comme nous avons à faire ici à des produits actifs, il convient de mettre en garde contre toute utilisation hasardeuse ou excessive ; nous ne répèterons jamais assez combien il est alors important de prendre conseil auprès d’un naturopathe, d’un médecin ou de tout autre professionnel de médecines non conventionnelles et de santé naturelle correctement formé et informé

dans l’usage de ces produits.

*Cette liste ne peut pas être exhaustive, tant la Nature nous offre de possibilités.

Nous avons choisi de privilégier et de vous indiquer les quelques plantes adaptogènes et biothérapies immunostimulantes particulièrement favorables lors d’épisodes de grippe que nous suggérons quasi quotidiennement à nos clients et visiteurs de nos cabinets de Naturopathes.

Ail frais (Alium sativum)

Excellent antibactérien et fongicide puissant, c’est un condiment tout simple qui renferme des vitamines A, B1, B2 et C, et divers antibiotiques naturels… La tradition populaire le sait si bien qu’elle en a composé un proverbe : Qui a de l’ail dans son jardin n’a pas besoin de médecin !

Utilisation : en quantité selon le goût de chacun, cru (c’est mieux !) ou cuit, dans la cuisine quotidienne ; ou, si le goût ne plaît pas, 2 à 4 gélules par jour, par cures de trois semaines par mois durant trois mois par exemple.

 

Ashwagandha (Withania somnifera)

Ce « Ginseng indien » est largement utilisé par les tradipraticiens ayur-védiques comme tonique antifatigue et immunostimulant. Contrairement au Panax ginseng classique, il est hypotenseur (réduit l’hypertension artérielle). Egalement bon adjuvant aux soins des pathologies inflammatoires et infectieuses, l’Ashwagandha participe à la détoxication hépatique et à la normalisation de l’athérosclérose.

Utilisation : 2 à 4 gélules par jour, par cures de trois semaines par mois durant trois mois par exemple.

 

Astragale (Astragalus membranaceus)

Cette légumineuse, utilisée depuis les temps anciens dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, aide à soutenir le Qi, l’énergie de l’organisme, et le système immunitaire (immunomodulateur tonique) ; c’est un des grands toniques de la pharmacopée traditionnelle chinoise, au même titre que le ginseng. Plante aux propriétés adaptogènes, elle aide à la prévention des infections respiratoires (virales ou microbiennes),  et soutient les personnes affaiblies ou souffrant de maladie chronique.

Utilisation : 1 capsule ou 1 ampoule, une à deux fois par jour.

 

Champignons

. Le Shii ta ké (Lentinus eodes, Lentinula eodes) riche en lentinane, un champignon comestible poussant en Extrême-Orient sur le bois de divers feuillus, était autrefois qualifié « d’élixir de vie », selon les écrits du célèbre médecin Wu Shui (au temps de la dynastie Ming, 1368-1644) qui l’indiquait pour apporter « vigueur et énergie, (…) traitant hémorragies cérébrales, diabète, anémie et cancer ». Actuellement, de très nombreuses publications scientifiques viennent confirmer les intérêts de ses polysaccharides – une forme de glucides, improprement appelés dans le langage courant des sucres complexes polysaccharides de type beta-glucan. Les spécialistes apprécieront de savoir que dans le Shii ta ké, le glucane est présent à raison de 0,015% dans la plante fraîche (molécule antitumorale et immunostimulante), et qu’on y trouve aussi Ac2P (à fonction antivirale), et KS-2 (lui aussi antiviral et anti-tumoral) ; une action anticancer (selon, entre autre, le livre « Anticancer » (Ed. Robert Laffont, 2007) du médecin-psychiatre et chercheur en neurosciences David Servan-Schreiber, fondé sur de très nombreuses études), une action qui intéresse les chercheurs du monde entier pour ses vertus immunostimulantes. D’ailleurs, au Japon, le Shii ta ké est commercialisé depuis 1985 en milieu hospitalier pour son effet anticancéreux, administré notamment par voie intraveineuse.

Utilisation : 3 à 6 gélules par jour ; ou mieux encore, frais dans l’alimentation classique.

. Le Karawataké ou Kawarataké (Coriolus versicolor) est un champignon comestible qui n’a pas un grand intérêt culinaire, mais qui, en revanche, contient un polysaccharide qui, isolé à partir du mycélium du Coriolus versicolor (Polysaccharide Krestin : PSK), possède des propriétés immunostimulantes importantes. Il s’agirait du plus fort immunostimulant connu ! (source : docteur André Dumont, in : http://www.fungimedicinal.com)

Utilisation : 2 gélules, 2 fois par jour.

. Le Reishi (Ganoderma lucidum) est nommé « champignon de l’immortalité ». Ses vertus stimulantes sur l’immunité (ses polysaccharides augmentent le taux des macrophages et des immunoglobulines notamment) se doublent de propriétés adaptogènes franches : il est radio protecteur (lors de traitement en radiothérapie), aide à la récupération, harmonise le système nerveux et la résistance au stress, améliore la concentration…

Utilisation : la Médecine traditionnelle chinoise et japonaise indique généralement des dosages qui varient de 1,5 g à 9 g par jour de champignon séché ou l’équivalent sous forme de comprimés, de capsules ou d’extrait solide ou fluide.

. Quant au Maïtaké (Grifola frondosa) dit « champignons qui fait danser, roi des champignons »,  est l’un des champignons vedette en matière de soutient immunitaire et de cancérologie. Pour employer un vocabulaire un peu spécialisé, nous diront qu’en association avec les soins allopathiques classiques (chimiothérapie notamment) on note que la « Fraction-D » de l’extrait de Maïtaké (ß-glucan) potentialise spectaculairement l’action antimitotique tout en stimulant les défenses immunitaires ; la Fraction-D, utilisée par voie buccale, semble stopper les phénomènes de métastase en stimulant l’action des lymphocytes spécialisés qui nécrosent les cellules suspectes dans le sang. Certains auteurs qualifient donc le Maïtaké de « quatrième thérapie » : en effet, après chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie, l’action du champignon est de l’ordre de l’immunothérapie.

Utilisation : Champignon séché (nature, en capsules ou comprimés) : 1,5 g à 2 g, deux à trois fois par jour. En extrait : les extraits de Maïtaké du commerce sont parfois si différents entre eux quant à leur concentration en substances actives qu’il convient donc de se reporter aux indications du fabricant.

 Immunité et champignons

Maladies hivernales et épidémie de grippe : la bonne solution ne serait-elle pas de « booster » les capacités de notre système immunitaire ?

C’est enfin la bonne question que posent nombre de médecins pour qui le terrain prime sur le microbe et le virus, au rang desquels le docteur Bruno Donati, gastro-entérologue et cancérologue, pour qui « l’organisme se défend contre les virus soit par des anticorps induits par une vaccination, soit par stimulation massive des globules blancs (en particulier monocytes et Natural Killers) qui débarrassent l’organisme des cellules infectées » (…)

Pour lui, « il convient donc de se protéger individuellement et le plus vite possible par les plus forts immunostimulants connus, c’est-à-dire, certains champignons. » En effet, des champignons sont utilisés pour renforcer l’immunité de patients atteints de cancers, d’hépatites chroniques ou d’affections virales (y compris le HIV) au Japon, en Chine ou aux Etats-Unis. Ainsi, le Dr Donatini nous apprend que deux champignons recèlent de fortes propriétés antivirales : « Il s’agit du Ganoderma lucidum (ou Reishi), qui détruit les virus de l’herpès ou de la grippe. Une étude chinoise, non encore publiée, a montré que le Reishi diminuait significativement les surinfections pulmonaires chez les patients en insuffisance respiratoire. Et du Coriolus versicolor (ou Karawataké), qui détruit lui aussi les virus herpétiques et de la grippe. Concrètement, il semble pertinent de recommander Coriolus versicolor + Ganoderma lucidum (2 capsules de mycélium/jour) en prévention de la grippe (…) et de doubler les doses en cas de grippe avérée afin de combiner défenses immunitaires et effet antiviral. »

in interview RFI (Radio France International) 25 novembre 2005

http://www.rfi.fr/fichiers/MFI/Sante/1616.asp

A lire :

 « Les vertus médicinales des champignons »

Dr Bruno Donati – Ed. MIF (ISBN : 9782912391032)

« La mycothérapie » Alain Tardif – Ed. Amyris

 

Echinacée ou Rudbeckie d’Amérique (Echinacea angustifolia, E. pallida, E. purpurea)

Cette plante, originaire de l’Amérique du Nord, possède d’étonnantes vertus immunostimulantes. Elle active fortement l’activité des macrophages (phagocytose), la lutte antivirale et la sécrétion d’interleukine I (protéines naturelles produites par le système immunitaire, qui agissent sur le système immunitaire lui-même ; elles sont les « messagers » entre les cellules du système immunitaire). Sans toxicité ni effets secondaires, on l’utilise en prévention des épisodes grippaux, des menaces infectieuses bactériennes ou virales, ainsi qu’en complément d’autres stratégies anti-infectieuses déclarées.

Utilisation : habituellement, on conseille 4 à 6 gélules par jour, ou bien trois fois 50 gouttes d’extrait fluide, par cures courtes et régulières de 10 jours par mois (prévention), voire sur des périodes de huit semaines d’affilée, jamais plus.

Eleuthérocoque (Eleutherococcus)

Voir « Ginseng » ci-dessous… même si l’éleuthérocoque s’adresse plus particulièrement aux sportifs et aux personnes actives…

Eupatoire chanvrine ou Eupatoire à feuille de chanvre ou Chanvre d’eau ou Origan des marais ou Herbe de Sainte-Cunégonde

(Eupatorium Cannabinum)

Moins connue que le Romarin ou le très à la mode Desmodium, l’Eupatoire est pourtant une classique des « plantes bonnes pour le foie » depuis bientôt vingt siècles ! Très étudiée dans les pays asiatiques et de l’Est, elle est dite tonique du foie et des reins, et utilisée en cas d’indigestion ou de grippe. C’est ici son activité immunostimulante qui retient notre attention. Le site internet de l’Université du Havre indique même que cette plante « renferme notamment des lactones sesquiterpéniques, qui lui confèrent une activité antimicrobienne et des polysaccharides qui ont la propriété de stimuler l’immunité. Elle traite et prévient les infections à répétition, tels que les rhumes ou la grippe. Elle a aussi une action anti-inflammatoire sur le tractus respiratoire, notamment en cas de pharyngites ou de bronchites ». (source : http://www.univ-lehavre.fr/cybernat/pages/eupacann.htm)

Utilisation : en tisane, gélules de poudre ou teinture mère. Aucun effet secondaire n’a été signalé à ce jour, mais, en raison de la présence d’alcaloïdes pyrrolizidiniques susceptibles d’être toxiques à fortes doses, il est indispensable de ne pas dépasser les doses prescrites par le professionnel de santé ou le fabricant.

Ginseng (Panax ginseng)

Comme l’indique nos amis de passeportsanté.net « en stimulant le système immunitaire, la prise de ginseng (Panax ginseng) pourrait contribuer à prévenir la grippe, en conjonction avec un vaccin antigrippal. Selon une étude à double insu avec placebo menée auprès de 227 sujets, la prise, après un vaccin antigrippal, d’un extrait normalisé de ginseng asiatique (P. ginseng, 100 mg, deux fois par jour) durant 12 semaines a fourni une meilleure protection contre le virus de la grippe et contre le rhume (1). Les résultats de deux essais à double insu avec placebo (198 sujets âgés vaccinés contre la grippe) démontrent qu’un extrait normalisé de ginseng américain (200 mg, deux fois par jour) a diminué de façon significative le risque de contracter une infection respiratoire aiguë durant la saison de la grippe (2) ».

(Plus d’infos sur : http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm)
Or, il est connu que le stress peut affecter l’immunité. C’est ainsi que, lors d’une autre étude, la combinaison de ginseng, multivitamines et minéraux s’est révélée plus efficace que la seule supplémentation en multivitamines et en minéraux pour cette application. Son cousin sibérien l’Eleuthérocoque semble assez équivalent.

Utilisation : de 100 mg à 200 mg, deux fois par jour, d’un extrait normalisé de ginseng (4 % à 7 % de ginsénosides).

(Sources :

  1. Efficacy and safety of the standardised Ginseng extract G115 for potentiating vaccination against the influenza syndrome and protection against the common cold [corrected]

Scaglione F, Cattaneo G, Alessandria M, Cogo R. Département de pharmacologie de l’Université de Milan/Italie. In : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8879982?dopt=Abstract.

  1. A placebo-controlled trial of a proprietary extract of North American ginseng (CVT-E002) to prevent acute respiratory illness in institutionalized older adults.

McElhaney JE, Gravenstein S, Cole SK, Davidson E, O’neill D, Petitjean S, Rumble B, Shan JJ. Eastern Virginia Medical School, Norfolk, Virginia, USA.

In : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14687309?dopt=Abstract)

Griffe du chat ou Liane du Pérou (Uncaria tomentosa)

Traditionnellement utilisée en Amazonie pour soigner les plaies, soulager les reins ou les douleurs articulaires et osseuses, voire pour aider les jeunes mamans après l’accouchement, la médecine « moderne » l’utilise aujourd’hui pour accompagner les immunodéficiences et certaines maladies dégénératives grâce à sa grande richesse en alcaloïdes. Sous l’impulsion de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), et depuis la découverte de la quinine, aucune plante de la forêt humide n’avait suscité autant d’intérêt de la part de la communauté scientifique.

Utilisation : 4 à 6 gélules par jour, ½ heure avant les repas.

Lapacho ou Pau d’arco ou Arbre sacré des Incas

Tecoma adenophylla, Tabebuia impetiginosa ou curialis, et Tabebuia Avellanadae.

Cher aux tradipraticiens du Brésil, le Lapacho offre de larges possibilités d’action, de la simple infection, en passant par ses vertus adaptogènes, jusqu’à soutenir l’organisme comme immunostimulant. Son principe actif, le lapachol, n’est présent que dans le bois (aubier) et les jeunes tiges, et non dans l’écorce souvent commercialisée à tort.

Utilisation : On conseille 4 à 6 gélules de bois (aubier, jeunes tiges et non écorce !) ou 1 cuillère à café de poudre, en cure d’une vingtaine de jours, renouvelable à volonté.

 Magnésium Mg++

Cet incontournable antistress a fait l’objet de milliers d’études qui ont son démontré son intérêt dans l’équilibre neuropsychique et neuromusculaire. On lui connaît plus de 150 implications biologiques à tous les niveaux de l’organisation métabolique. On en trouve dans la consommation régulière d’algues, fruits de mer (bigorneaux), de germe de blé, amandes et légumineuses…

Utilisation : nombreuses formes galéniques en pharmacie et magasins diététiques…

N’oublions pas l’incontournable chlorure de magnésium à 20 pour mille, par cures saisonnières ou en cas d’infection (de 1/4 de verre matin et soir, à 4 verres par jour selon tolérance intestinale), exceptionnel adjuvant de toute lutte anti-infectieuse.

Morinda ou Noni (Morinda Citrifolia)

Ce grand remède de Polynésie française fut « redécouvert » par le Docteur Dang Van Ho, qui en a fait l’un des tout premiers « correcteurs des dystonies neurovégétatives ». Le Noni est surtout de la famille des « nutriments énergétiques » qui aident à combattre la fatigue, ou apporter une meilleure résistance physique aux sportifs ; dans notre vocabulaire de naturopathes, pour parler de ce remarquable stimulant immunitaire, nous disons que le Noni est « utile aux dystonies neurovégétatives diverses (harmonisant des troubles du sympathique), et revitalisant polyvalent ».

Utilisation : jus du fruit, deux cuillères à café à trois cuillères à soupe par jour, très progressivement.

 

Muirapuama (Ptychopetalum olacoïdes ou P. uncinatum)

Connu pour être un stimulant de la libido, c’est aussi un bon immunostimulant. Le Muira puama est utilisé depuis fort longtemps par les Indiens d’Amazonie comme tonique nerveux, pour traiter l’impuissance, les problèmes neuromusculaires, les rhumatismes et la grippe.

Utilisation : 4 à 6 gélules (250 mg) par jour, à répartir dans la journée avant les repas ; ou 1 à 2 cuillère à café d’extrait fluide le matin.

 

Propolis

Ce produit de la ruche s’avère un antiseptique à spectre très large pour contrer bactéries, champignons et même virus, de même que antioxydant, cicatrisant et régénérant tissulaire, anti-inflammatoire et antalgique

Utilisation : choisissez le haut de gamme sur le marché, comme Pollénergie et Aagaard par exemple (publicité gratuite !).

 

Renouée des oiseaux (Polygonum aviculare) ou Traînasse ou Centinode ou Herbe aux 100 nœuds

Ce tonique général, expectorant et mucolytique, augmente la résistance de l’organisme en stimulant et régénérant la sphère immunitaire.

Utilisation : en décoction à 50 g par litre d’eau qu’on laisse bouillir 10 mn puis infuser ; 4 tasses entre les repas.

 

Schisandra (Schisandra sinensis)

Adaptogène et tonifiant général, les baies de cette liane arborescente originaire de Chine sont utilisées par la pharmacopée de la Médecine traditionnelle Chinoise comme antifatigue et revitalisant majeur ; voilà pourquoi la tradition chinoise affirme que les baies de Schisandra permettraient de « posséder dix femmes pendant cent nuits ».

Utilisation : 4 à 6 gélules par jour, à répartir dans la journée avant les repas.

 

Sureau noir (Sambucuc nigra)

Cet excellent fruit sauvage, habituellement connu pour ses vertus digestives, diurétiques et globalement dépuratives, contient des vitamines (A, C et B) qui, associées à ses flavonoïdes-pigments (analogues à ceux du cassis : proanthocyanosides), en font un vasculoprotecteur et un stimulant immunitaire, antiradicalaire nouvellement remis à la mode. Le jus de sureau noir est largement commercialisé aujourd’hui, ainsi que des « tablettes » de concentré de sureau (cure Sambu).

 

Extrait de pépins de pamplemousse

 Bien qu’avec le pamplemousse nous ne soyons pas exactement avec une « plante », il est impossible de passer sous silence les vertus exceptionnelles de cette « biothérapie immunostimulante ».

En effet, l’extrait de pépins de pamplemousse (Citrus paradisi) est un antimicrobien naturel des plus puissants.

On raconte qu’après la seconde guerre mondiale, le physicien nucléaire de formation et aussi médecin immunologiste yougoslave, Jacob Harich (1919-1996),

aurait trouvé très amer un pépin de pamplemousse dans lequel il aurait croqué,

et aurait cherché à savoir pourquoi cette amertume.

On raconte aussi que vers les années 1980, ce bon docteur Harich aurait remarqué,

en tant que jardinier amateur mais averti, que les pépins de pamplemousse jetés dans son compost ne pourrissaient pas ; il aurait alors décidé d’étudier ce singulier phénomène,

et aurait découvert que l’extrait obtenu en pressant les pépins se révélait être

un puissant germicide capable d’inactiver des virus, des levures, des champignons,

des parasites, des vers aussi bien que des bactéries pathogènes…

Une troisième version rapporte que le Dr Harich émigra aux USA en 1957 (ça, c’est vrai !) et s’intéressa aux substances naturelles antimicrobiennes ; d’ailleurs on le retrouve en 1967, chercheur en Floride (haut lieu du… pamplemousse !) étudiant les propriétés biocides

des graines de pamplemousse. Il découvre alors que l’extrait obtenu en pressant les pépins de pamplemousses est un puissant germicide, car il contient une substance naturelle antimicrobienne à large spectre d’action capable à elle seule d’inactiver des virus, des levures, des champignons, des parasites, des vers aussi bien que des bactéries pathogènes… sans effets secondaires a priori et ne provoquant pas de résistance.

Plusieurs études viendront par la suite confirmer la validité de l’hypothèse première :

efficacité aussi large que possible, action puissante et rapide, pas d’effets toxiques,

n’affaiblit pas le système immunitaire (bien au contraire !), ne détruit pas

les bactéries utiles à l’organisme, naturel, diminue les risques d’allergie (hypoallergénique),

avec seulement 3% de la population qui pourrait éventuellement présenter des signes d’allergie aux agrumes et à leurs dérivés…

Les études continuèrent alors : aux États-Unis mais aussi dans plus d’une douzaine d’institutions de renommée mondiale, dont l’institut Pasteur en France, l’Institut Für Mikroökologie (institut pour la microécologie) en Allemagne, l’Université de Sao Polo au Brésil, d’Athens aux USA, le Southern Research Institut aux USA…

Toutes ces recherches ont aujourd’hui largement confirmé que l’extrait de pépins de pamplemousse possède des vertus d’antibiotique naturel sur près de 800 souches de bactéries et de virus, agit sur plus de 90 colonies de champignons et aussi sur un grand nombre de parasites unicellulaires… Un spectre d’action que ne couvrent pas les médicaments antibiotiques qui, eux, agissent sur moins de souches de bactéries

et ne combattent pas les virus.

(A lire : « Le pépin de pamplemousse : 160 applications » Christopher Thompson – Ed. Equilibre, 2006)