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…. ou Panorama des techniques de stimulation réflexe & dérivatives :

Près de 80 méthodes ou techniques réflexes seront répertoriées en ce livre, des plus simples aux plus sophistiquées, des plus discrètes et douces aux plus invasives et puissantes. Si toutes ne méritent assurément pas qu’on leur consacre un ouvrage entier, beaucoup appartiennent au patrimoine historique des naturopathes ou des tradipraticiens et les moins connues mériteraient assurément qu’on leur consacre des recherches cliniques plus approfondies.

Nous croyons utile (car pédagogique) de consacrer quelques pages à ces présentations dont certains sont vraiment trop peu connues du public comme des professionnels de la réflexologie occidentale. De plus, ce panorama, même s’il restera bien entendu non exhaustif, mettra en lumière le bien-fondé de la synthèse pratique que nous proposons en seconde partie de cet ouvrage. En clair, bien au-delà d’un copié-collé des ouvrages allemands consacrés à la Thérapie Baunscheidt, nous avons résolument choisi l’éclairage de l’expérience clinique et les très nombreuses possibilités de synthèse offertes par une aussi large palette d’outils réflexes. Selon nous, bien des points et protocoles orientaux ou occidentaux méritaient d’être soutenus, valorisés, (voire réévalués) en s’offrant en quelque sorte à la méthode Baunscheidt. Fort heureusement, nos résultats furent décuplés… et l’outil du Baunscheidtisme peut alors à présent se mettre au service d’une réflexologie moderne, intégrative et résolument évolutive.

Des méthodes plutôt empiriques pour commencer :

  1. Dermographisme

Ce terme évoque une vive et spontanée réaction cutanée à la friction, voire au simple au grattage avec le dos d’un ongle ou l’extrémité ronde d’un crayon. Sur le mode d’une réponse cutanée quasi allergique, la peau rougit rapidement et se boursoufle légèrement sur le trajet du doigt ou de l’ustensile qui l’a irritée. On peut « écrire son nom sur la peau », d’où le nom de dermo graphisme.

Au-delà de cette particularité que possèdent certaines personnes sensibles (et libérant trop d’histamine) on considère comme dermographisme une méthode réflexe qui trace volontairement des traits sur la peau. On parle alors de TTT ou « traits tirés thérapeutiques » et l’usage en est simple et rapide pour stimuler notamment l’énergie vitale d’une personne : allongée sur le ventre, on dessine sur les lombaires et le sacrum, par des cisaillements rapides et énergiques des pouces, une sorte « d’arbre de Noël ». Ce sont les bords externes des deux ongles des pouces qui tracent les branches de l’arbre, de coups secs et précis, et non la pulpe des doigts ni l’ongle proprement dit.

D’autres applications des TTT, plus profondes et professionnelles, sont utilisées par les ostéopathes, fasciathérapeutes, chiropracteurs et autres thérapeutes manuels pour libérer des adhérences viscérales notamment.

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  1. Eau chaude

Une très large part de l’hydrothérapie a pour fondement les réactions réflexes à l’eau chaude ou froide, et le thermalisme comme la thalassothérapie profitent de cette physiolothérapie favorable à la santé. L’eau chaude, utilisée localement, s’avère bien évidemment vasodilatatrice et sous son effet, la peau rougit comme si l’on avait frictionnée.

Un pédiluve très chaud (bain de pieds) fera de même, en provoquant de surcroit une dérivation humorale rapide et puissante. Les orientaux parlent d’une descente du Yang vers le Yin, salutaire aux migraines, céphalées et autres menaces d’accident vasculaire ou congestion crânienne…

Du même coup, et du fait qu’une relation réflexe unit les pieds et le plexus cœliaque (solaire), on obtient un effet quasi immédiatement relaxant et bien des pédiluves ont ainsi contribué à se sevrer d’un somnifère ! Impossible de s’endormir les pieds glacés : or, un pédiluve chaud provoque presque immédiatement soupirs et bâillements, deux signes de mise en fonction de la branche parasympathique du système nerveux végétatif.

Voir aussi plus loin à Pierres chaudes.

  1. Frictions sèches au gant de crin

Il n’est peut-être pas de geste plus ancien, de méthode plus archaïque et donc empirique pour soulager quelqu’un que la friction ! Tout parent frictionne, frotte le crâne, le coude ou le genou de son enfant qui vient de tomber. On voit des animaux faire de même en se roulant au sol ou en se frottant contre un arbre…

La friction active la circulation locale. Elle réchauffe et dynamise. Elle active globalement les processus de guérison.

Elle dérive aussi la douleur ou mieux la diffuse : on parle de sidération nerveuse lorsqu’une petite zone localement douloureuse se trouve comme noyée dans une plus vaste zone frictionnée : informé sur une large zone frictionnée, le cerveau délocalise en quelque sorte l’intensité de sa perception douloureuse, d’où un effet antalgique confirmé.

Enfin, certaine frictions locales activent les points réflexes en correspondance avec la zone traitée et stimulent de ce fait telles ou telles fonctions proximales (proches) ou distales (à distance). Ainsi, se frictionner énergiquement les oreilles stimule l’ensemble du corps (action distale : l’oreille correspondant à l’ensemble du schéma corporel), de même que les pieds ou même le nez ou la langue… Se frictionner une petite zone réflexe du pied ou de l’oreille sélectionnera en quelque sorte une partie seulement de l’action recherchée.

Le gant de crin est traditionnellement utilisé en naturopathie comme en médecine chinoise ou encore unani[2], après le bain chand, un hammam ou un sauna par exemple. Il active tous les pores de la peau, élimine les cellules mortes (effet gommage) et active la circulation sanguine.

En localisant la friction sur les lombes, le gant de crin activera les fonctions surrénaliennes d’adaptation et la récupération. Appliquée à droite et à gauche du rachis (deux bandes de chaque côté des épineuses vertébrales, des premières dorsales au sacrum), la friction stimulera l’ensemble des principales fonctions organiques (cardiopulmonaires, digestives, émonctorielles…).

  1. Frictions au loofa (ou luffa, ou loofah)[3]

Il s’agit du squelette végétal d’un fruit proche du concombre tropical, débarrassé de ses graines puis séché. Les adeptes du tout naturel choisiront cette bande végétale pour se frictionner comme avec un gant de crin ou une éponge assez rêche. Ce dernier, souvent fait de matière synthétique, sera préférable pour limiter la prolifération des germes, alors que le loofa devra être plus soigneusement désinfecté régulièrement.

[4]

  1. Jets puissants chauds ou froids

On associe ici l’action de « poncturer » la peau grâce aux filets d’eau projetés fortement sur la peau et l’action de l’eau chaude (vasodilatatrice), ou froide (vasoconstrictrice). Les bienfaits de telle eau thermale ou de l’eau mer sont aussi prendre en considération.

Les soins s’appliquent par exemple sous les pieds, sur le crâne, le long de la colonne vertébrale, sur le trajet des méridiens d’acupuncture…

 

  1. Applications très froides ou glacées

Ces formes de soins réflexes dépassent largement l’action constrictrice de l’eau froide, puisque l’on inverse radicalement le processus si la personne traitée possède suffisamment d’énergie vitale. Un grand Yin provoque et engendre son opposé Yang diraient les chinois : en l’occurrence, des applications de glace sont censées lancer une réaction réflexe chaude.

Cette cryothérapie (d’origine japonaise) intense est aussi utilisée pour traiter entorses, foulures, tendinites ou claquages musculaires. Elle limite aussi les hématomes.

Quant aux nouvelles « chambres de cryothérapie », elles soumettent les patients à moins de trois minutes de froid intense (-110°C !). L’action est utile pour traiter les grandes situations de stress (la réaction libère en efft une somme importante d’endorphines anesthésiante et euphorisante) ; on obtient de bons résultats aussi sur le psoriasis, certains troubles musculo-squelettiques ou rhumatismaux…

  1. Frictions au gros sel

Réputées dynamisantes, et plus spécialement « yanguisantes » en médecine traditionnelle orientale, ces frictions peuvent se pratiquer sur tout le corps (sauf les plis et muqueuses) ou sur une zone définie (dos, pieds, lombes, abdomen, bronches, nuque…).

L’action est rapidement échauffante, stimulante et revigorante. Attention aux fréquentes peaux sensibles qui ne supporteront que le sel fin ou la fleur de sel finement broyée ; attention aussi aux mains du thérapeute qui, faute de gants médicaux, souffriront vite des mêmes effets échauffants…

  1. Au sable

On connaît les vertus des bains ou des enveloppements de sable chaud pratiquées dans quelques centres de bien-être d’Afrique du nord notamment (sabulum thérapie ou mieux psammatothérapie). Ici, les frictions au sable s’apparentent aux frictions au gros sel, mais n’apportent pas l’information « yang » du chlorure de sodium. Par contre, le sable chaud communique rapidement sa chaleur au corps, outre son effet gommage évident ; il peut s’associer aux huiles essentielles ou mieux aux eaux florales (hydrosols) aromatiques, moins dangereuses à utiliser sur la peau.

Le sable, globalement fait de silicium, évoque aussi le principe « lumière » selon les médecins anthroposophes : il est porteur de forces vives structurantes (les forces formatrices éthériques selon Rudolf Steiner)[5] et l’on connait bien aujourd’hui les bienfaits anti-inflammatoires et régénérateurs des tissus conjonctifs de la silice organique[6].

  1. Charbon végétal activé

Trop rarement utilisé en topique[7], le charbon végétal activé est néanmoins un puissant adsorbant des toxines et gaz toxiques, un grand désinfectant cutané, microbicide et assainissant des tissus. Le plus délicat est son emploi raisonné au vu de son aspect très pulvérulent : on ne pourra bénéficier de ses services qu’en le diluant préalablement avec très peu d’eau pour en faire une pâte assez épaisse. Sur une plaie suppurante ou un ulcère variqueux, elle fera merveille en emplâtre. Sur un furoncle ou un panaris, mêlé à de l’eau bien chaude, le charbon aidera à faire mûrir. Utilisé sous forme de gros cataplasme sur le foie, il remplacera l’argile pour aider les fonctions hépatiques par exemple.

  1. Orties & urtications

Les vertus des orties sont légions on le sait : des bonnes soupes d’orties protéinées aux cataplasmes capillaires, du purin d’ortie aux racines favorables aux congestions prostatiques, des feuilles ou du jus riche en fer aux graines utile aux insuffisances en progestérone… l’ortie demeure une merveille de mauvaise herbe.

Quant aux flagellations aux orties, traditionnellement encore utilisées en nos campagnes profondes, elles font de petits miracles en cas d’arthrose, algies rhumatismales, tendinites, crampes, tensions douloureuses ostéo-musculaires… L’effet obtenu est très rapide et suit l’apparition de petites irritations cutanées significatives : les urtications. Nous retrouverons ce phénomène de réaction centrifuge, donc « dérivative », dans nombre de techniques réflexes dont la fameuse méthode Baunscheidt.

  1. Croton (plante dite aussi Manteau de Joseph)

Le latex de la plante est particulièrement irritant pour la peau. On utilise même l’huile de croton pour procéder à des peelings dermatologiques spectaculaires[8].

Attention, plusieurs variétés de plantes correspondent au générique « croton », certaines de la famille des Euphorbiacées, d’autres, de celle des Aracées, si bien qu’il est devenu difficile d’identifier sérieusement la plante dont parlaient les anciens pour provoquer des réactions cutanées souvent violentes. Certains extraits pourraient même être cancérogènes et, aujourd’hui, il est sage d’oublier toute utilisation de cette plante en réflexologie ! Quant à Charles Baunscheidt, il s’est toujours défendu d’ajouter un extrait de croton à sa formule, restée longtemps secrète…

  1. Mouches de Milan ou cantharides

Depuis des lustres on a utilisé la poudre ou l’extrait de ce beau petit coléoptère vert et luisant (Lytta vesicatoria), un insecte libérant un poison révulsif (la cantharidine), puissamment vésicatoire (c’est-à-dire provoquant des vésicules cutanées).

Dite aussi Mouche de Milan ou encore d’Espagne (et bien que ce ne soit pas une mouche) l’ambiguïté historique de l’affaire évoque à la fois l’insecte cantharide, mais aussi les « mouches de beauté » que se confectionnaient jadis les femmes sur le visage. Tout un langage codé devait être alors sous-entendu, et telle mouche sur la joue droite ne signifiait pas le même message amoureux ou social que sur la joue gauche ou sur cou ou le front…

Or, les apothicaires des siècles passés étaient amenés à fabriquer des « mouches » à base de Mouches de Milan… sortes de confettis sur lesquels ils appliquaient un extrait de Cantharide et qui étaient réputées soigner nombre de maux dont les humeurs peccantes[9] devaient être éliminées.

Aujourd’hui, on n’utilise plus gère les pauvres insectes ou leurs extraits, et les dernières vestiges de cette dangereuse médecine du feu (la cantharidine est puissamment pro-inflammatoire) remontent au marquis de Sade (l’inflammation des voies urinaires provoquée par la cantharide peut provoquer une violente érection, souvent douloureuse) et à la nostalgie de quelques poètes comme Paul Eluard ou Boris Vian…

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  1. Cataplasmes sinapisés : « les Rigollots »

Qui se souvient des cataplasmes à la farine de moutarde que nos parents (ou grands-parents) nous faisaient subir en cas de bronchite hivernale, toux rebelle, grippe ou refroidissement ? Ils associaient souvent graines de lin et poudre de graines de moutarde ; cette dernière, dite Sinapis en latin, donne son nom aux cataplasmes qui deviennent ainsi « sinapisés ».

Méthode de dérivation très efficace dans les troubles respiratoires, elle décongestionne et laisse sur la peau une trace rouge pour quelques heures. De l’odeur forte de la moutarde montant au nez ou de la brulure infligée aux thorax…difficile de dire pourquoi nous pleurions… !

Les naturopathes les conseillent toujours aussi pour soulager et réchauffer les genoux, pieds ou épaules arthrosés par exemple.

On trouvait toujours, en pharmacies, et jusqu’en 2011, des variantes quelque peu allégées de ces « emplâtres faits maison » de jadis, sous le nom de Rigollot aux bons effets révulsifs. Disparus puis réclamés à grand cris par les patients comme par les médecins traditionnalistes, ils sont à nouveau disponibles. Ouf ! Qu’on se le dise !

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  1. La ouate thermogène

Ce gros coton de couleur écru est imprégné d’extraits de piment (capçaïcinoïdes) et possède les mêmes vertus et indications que les cataplasmes sinapisés précédemment présentés. Bien des paysans en placent toujours avec sagesse dans leurs bottent les matins d’hiver ou encore sur leurs reins, « entre peau et tricot de corps ».

Attention, ne surtout pas les humidifier avant emploi. Ces deux produits (cataplasmes sinapisés et ouate thermogène) sont réservés à l’adulte et supposent un soigneux lavage des mains après les avoir manipulés !

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  1. Abcès de fixation

Puissants et très spectaculaires, nous avons présenté l’intérêt de ces procédés plus haut, au chapitre des dérivations naturopathiques. Quasiment réservés à l’usage vétérinaire aujourd’hui, nous avons pourtant connu l’une de nos étudiantes que son médecin de campagne a sauvée d’une tuberculose supposée fatale, lorsqu’elle était enfant. Elle en garde un souvenir ému et… une cicatrice sous le sein droit.

Cela se passait dans la campagne landaise vers dans les années 70…

  1. TTT (voir aussi dermographisme)

C’est l’un des gestes de massage traditionnel les moins utilisés en occident. On le retrouve dans certains protocoles de massages chinois, thaï, javanais et africain. Il s’agit de tracer rapidement et profondément un « trait » du travers de l’ongle du pouce du thérapeute (côté radius) : une réaction de rougeur s’en suit (dermographie) qui possède sa dimension réflexe si l’on trace sur une chaîne de points énergétiques par exemple, ou le long d’un trajet nerveux (nerfs brachiaux ou sacrés par exemple).

Tracés comme pour dessiner un « arbre de Noël » sur le sacrum ou la zone dorso-sacrée, on obtient une réaction réflexe de revitalisation intéressant les branches du parasympathique pelvien, bénéfique aux troubles de la libido, des voies urinaires ou du cycle menstruel.

Enfin, tracés sur une zone viscérale avec la pulpe latérale externe du pouce, à sec, dans un geste vertical descendant, profond et pénétrant, le TTT devient un merveilleux outil pour traiter les adhérences, résidus cicatriciels internes et autres brides de tissus scléreux (spastiques) qui affectent souvent l’abdomen[13]. Recevoir ce traitement n’est pas vraiment agréable, mais non violent pour autant, il participe très efficacement à la normalisation tissulaire bien connue des ostéopathes, fasciathérapeutes ou étiopathes.

  1. Percussions manuelles

De nombreuses formes de percussions sont utilisées dans les mille et une formes de massages et de soins réflexologiques du monde. Le Tui-Na, massage chinois, en utilise beaucoup, de même que le Do-In (enchainement de gestes d’automassage, stimulation articulaire et réveil énergétique).

L’idée générale est ici de percuter, plus ou moins fort, plus ou moins rapidement et plus ou moins précisément une zone ou un point choisi du corps. Dans les arts martiaux, on parle d’atemis et de kuatsu.

On utilisera tantôt :

  • Le poing fermé, technique dite du « poing dur » ou du « poing mou »)
  • La tranche de la main (éminence hypothénar)
  • L’auriculaire, main ouverte, les cinq doigts venant se percuter mutuellement (« main dure » ou « main molle »)
  • Les articulations des doigts repliés
  • L’articulation du majeur replié seul
  • La main ouverte en conque (geste en « clapot »)
  • Les doits (pianotage aux « doigts durs » ou aux « doigts mous »)
  • Le coude, avant-bras plié…

Comme pour les formes de « ponçage » (voir plus loin), on peut supposer une information yin ou yang, dispersante ou tonifiante selon les gestes :

 

Clés pour simuler, « yanguiser », dynamiser, tonifier : Clés pour apaiser, « yiniser », diffuer, disperser :

Gestes précis, rapides, secs, vifs

Travail sur de petites zones, en surface

Gestes vastes, lents, diffus

Travail sur des zones plus larges, en profondeur

 

  1. Percussions avec matériel

Divers ustensiles (cornes de buffle en Asie du Sud-Est, os en Chine, bois de bambou au Vietnam, métal en Europe centrale, caoutchouc d’un marteau à réflexe médical…) peuvent être utilisés pour réaliser diverses variantes de percussions.

Les marteaux « fleur de prunier » en font partie (voir plus loin), ainsi que les simples marteaux à réflexe (classiques, médicaux) dans le cadre de la spondylothérapie (voir plus loin également).

  1. « Pattes de chat »

Ces gestes sont extrêmement toniques et dynamisants ; ils stimulent d’une façon réflexe de larges zones (dorsales notamment). Les « doigts en griffe » (mais comme un chat qui ne sort pas les griffes pour autant !) on alterne rapidement à très rapidement (main droite / main gauche) de longs gestes puissants, tracés comme pour ramener vers soi les tissus cutané du massé. La peau rougit rapidement. Les effets toniques sont généraux si l’on applique ces gestes de part et d’autre du rachis. Des cervicales (dernière cervicale, première dorsale) vers le sacrum, ces gestes vifs préparent à l’action, stimulent globalement la libido, et permettent de mieux « habiter le bas du corps » en faisant « descendre le yang ».

Du sacrum vers le haut du dos, ils invitent l’énergie yin à monter, sont globalement plus relaxants, et invitent à transcender les énergies du bas du corps.

Des formes particulières de « pattes de chat » sont proposées dans les protocoles de soins capillaires et crâniens du massage javanais-balinais traditionnel. Elles s’appliquent avec puissance au cuir chevelu, généreusement huilé et aromatisé… Tout un voyage.

  1. Ponçages

« Poncer », c’est appliquer un geste circulaire, non glissé, d’orientation, de puissance, de rapidité et de profondeur variables. On retrouve le ponçage dans quelques gestes du Shiatsu (travail manuel des chaines d’acupuncture, d’origine japonaise, ayant généré « l’acupressure » en occident dès les années 70). On le retrouve aussi dans la méthode réflexe de Knap et dans diverses autres séquences de massages orientaux ou occidentaux.

Selon les modalités du geste, on obtient des réponses réflexes très différentes :

 

Pour dynamiser, stimuler, « yanguiser », tonifier l’énergie et les tissus ou les fonctions associées aux points traités.

 

Sur des tissus plutôt froids, atones, peu énergétiques, surchargés, œdémateux, peu sensibles à la douleur, pâles ou mal vascularisés.

Pour détendre, relaxer, « Yiniser » l’énergie et les tissus ou les fonctions associées aux points traités.

 

Sur des tissus plutôt chauds, toniques, spasmodiques, peu surchargés (de lipides), non œdémateux, sensibles à la douleur, rouges ou bien vascularisés.

 

On ponce dans le sens horaire

On ponce en surface

On ponce rapidement

On ponce dans le sens antihoraire

On ponce en profondeur

On ponce lentement

 

Attention : Ces clés pratiques sont bien plus importantes en réflexologie énergétique qu’elles ne peuvent paraitre et bien des échecs ou des résultats médiocres, en clientèle ou chez soi, tiennent au fait qu’elles ne sont pas systématiquement appliquées.

  1. Ostéophènes

On connait bien les acouphènes, ces étranges bruits pénibles, perçus dans le crâne ou dans l’oreille des malades, et si difficiles à traiter… on connait moins les phosphènes, ou images résiduelles qui persistent sur la rétine (et changent peu à peu de couleur) lorsqu’on a regardé quelques secondes une lumière vive ou le soleil… mais l’on connait encore moins les ostéophènes et leurs bienfaits.

Il s’agit d’obtenir une résonnance quasi réflexe, une rémanence vibratoire suite à la percussion d’un os, et d’en exploiter les bienfaits réflexes et physiologiques.

On utilise, comme pour la spondylothérapie d’Abrams, un marteau à réflexe médical ou bien son majeur plié (voir plus haut). Une balle de golf ou mieux de base-ball, entourée d’un linge épais pour en affaiblir l’impact, peut aussi convenir (sur un mode non professionnel !).

On frappera fermement -mais non violemment- les os longs essentiellement, et en leur diaphyse c’est-à-dire sur leur longueur.

Les intérêts sont multiples :

  • Densification de l’os (en cas d’ostéoporose ou plutôt d’ostéopénie)
  • Equilibre de la formule sanguine (anémie)
  • Amélioration du métabolisme calcique.

Les os les plus aptes à recevoir ces traitements sont les parties accessibles (non recouvertes de muscles ou de graisse) des tibias, des malléoles, du radius, du cubitus, des rotules, des coudes, des clavicules.

Des résultats positifs sont parfois obtenue en traitant l’occiput, les rochers et les malaires des personnes souffrant d’acouphènes. Ces mêmes zones sont traitées avec un certain succès en Baunscheidtisme.

  1. Oignon : cataplasmes ou bottes ?

Pour dériver, drainer, attirer vers l’extérieur des impuretés humorales diverses, on connait bien les vertus de l’argile. Les cataplasmes de charbon végétal activé font aussi merveille[14]. Mais le plus puissant des réflexes dérivatifs reste probablement celui des applications d’oignon chaud.

Trois cas d’exemple feront mieux qu’un long développement :

  • Cataplasmes d’oignons pour faire murir et percer un abcès, un panaris, des furoncles. Utiliser des oignons biologiques simplement blanchis à l’eau bouillante. Faire une rapide et grossière purée. Appliquer sous une gaze à température supportable (38 à 41 / 42°C) et bander sans serrer.
  • Cataplasmes d’oignons chauds sur la vessie : en cas d’anurie (blocage urinaire) et bien entendu, en attendant les soins médicaux appelés d’urgence, ils pourront souvent débloquer le jet urinaire et éviter une dilatation douloureuse et dangereuse de la vessie (globe).
  • « Bottes d’oignons chauds » : utiliser la même purée d’oignons chauds que pour les cataplasmes, mais en quantité suffisante pour remplir deux grandes chaussettes de laine. Ces emplâtres feront merveille pour dériver une congestion crânienne menaçante, une insolation (ajouter dans ce cas des linges glacés sur le crâne) ou un possible accident vasculaire cérébrale (AVC). S’ils n’étaient pas si nauséabonds et inconfortables, ils pourraient fort bien être aussi la réponse de choix des crises de migraine ou de violentes céphalées
  1. Fleur de prunier

Ce petit ustensile en bakélite, en corne ou en os, d’origine chinoise, possède une tête ronde munie de quelques aiguilles et un manche souple, fin et plat permettant une utilisation commode. Les gestes réguliers sont difficiles acquérir pour les débutants, car il est nécessaire de maîtriser une souplesse complète du poignet, utilisant bien plus le rebond de l’appareil et l’élasticité naturelle du manche que l’intention de « frapper » ou de percuter comme avec un véritable marteau. Patience et longueur de temps…

Les aiguilles sont préréglées en longueur afin de ne pas attendre le derme et heureusement donc, on ne doit pas s’attendre à une quelconque effusion de sang.

Ce petit outil (dont les têtes sont aujourd’hui jetables pour des raisons évidentes d’hygiène) est très utilisé en médecine chinoise, vietnamienne ou tibétaine. Des variantes existent en médecine ayurvédique et unani.

On traite des zones réflexes bien précises, des points d’acupuncture, ou plus simplement des zones douloureuses.

Nous verrons en détaillant les modes opératoires du Baunscheidtisme que faute de matériel allemand (assez coûteux), on peut utiliser la méthode Baunscheidt à l’aide de ces marteaux Fleur de Prunier[15]. Une fois la peau traitée au marteau, on peut ou non provoquer une réaction encore plus centrifuge (petites vésications ressemblant à des urtications) en appliquant un révulsif (formules au chapitre correspondant).

[16]

  1. Roulettes chinoises

Les médecins chinois rivalisent d’ingéniosité et leur matériel est aujourd’hui encore très varié et adapté à de nombreuses applications réflexes. Les «roulettes » métalliques y figurent en bonne place.

On les utilise sur le visage en particulier pour traiter les rides : un va-et-vient régulier sur la peau stimule en effet la circulation locale, donc améliore à la fois la trophicité des tissus (leur nutrition) et leur drainage sanguin et lymphatique. Il est aussi possible de traiter des zones réflexes fines ou plus étendues et ailleurs que sur le visage.

D’autres roulettes en bois, de grand format, permettent notamment de stimuler de larges zones para-vertébrales.

D’autres permettent de stimuler les pieds (rouleaux en bois assortis de picots plus ou moins vifs sur lesquels on roule les pieds nus).

Des tapis, des sandales, des semelles de réflexologie plantaire et même des chaussettes avec des aimants sensés équilibrer les points réflexes des pieds se trouvent aussi dans le commerce…

D’autres ustensiles enfin, munies de boules de tailles variables, fixes (à utiliser sur peau huilée) ou mobiles (sur peau sèche) stimuleront efficacement les articulations, les masses musculaires ou l’abdomen…

  1. Pédiluves pour réflexologie

Il s’agit de sortes de cuvettes électriques pour bains de pieds[17] : on y associe les vibrations des zones réflexes principales via des picots ad hoc où placer les pieds, le bouillonnement de l’eau, les huiles essentielles, parfois même les ultrasons et les champs magnétiques…

  1. Pouchi-Pouli

Il s’agit de boules de bois agencées le long d’une sorte de ceinture en cuir souple et permettant un automassage très efficace de la nuque, du dos, des lombes, de l’arrière des cuisses ou des mollets…

Les boules sont traditionnellement en buis mais on peut en trouver issus d’autres essences comme l’olivier ou le cèdre. Certains associent à l’effet mécanique des boules de massage les bienfaits des huiles essentielles.

Une forme de pouchi-pouli est largement commercialisée comme couvre-dossier de siège pour masser le dos des conducteurs d’automobiles, dont nombre de taxis de Paris comme d’Afrique ou d’Asie…

[18]

  1. Pierres chaudes

Devenu très à la mode dans nombre de spas et centres d’esthétique ou de bien-être, l’utilisation des pierres chaudes s’apparente en quelque sorte à celle de moxas. Des pierres (le plus souvent basaltiques, marines ou marbres) sont préalablement réchauffées dans l’eau puis utilisées sous formes de massages ou modelages, voire de simple applications locales sur des pointé énergétiques, des centres énergétiques (chakras) ou des organes (effet « bouillotte »).

Les effets sont globalement relaxants, antispasmodiques (chaleur), et bien entendu activateurs circulatoires (vasodilatateurs). On peut alterner les pierres chaudes avec des pierres froides pour varier les sensations et stimuler les régulations vasculaires de dilatation et constriction. Quand à argumenter (et tripler les tarifs) si l’on utilise des pierres rares, semi-précieuses ou précieuses… c’est une autre réflexion à laquelle j’invite les lecteurs.

  1. Bols ayurvédiques

Les bols « kansu » utilisés sont aussi des bols chantants traditionnels d’origine tibétaine et ayurvédique. De petite taille, ils conviennent au massage du visage et du décolleté ; plus gros, ils sont destinés surtout aux pieds, voire au corps entier (rachis surtout). On utilise, en Inde, du beurre clarifié (ghee) pour favoriser le glissement des bols avec lesquels on effectue des pressions de plus en plus profondes, mais les huiles végétales (sésame, coco, …) enrichies d’huiles essentielles sont également utilisées avec bonheur.

  1. Bols chantants

Un effet de mode, l’opportunité d’un ésotérisme à l’oriental (et souvent une curiosité dépourvue de tout discernement énergétique !) amènent de plus en plus de personnes à recevoir de soins musicaux sauvages, via de grands et superbes bols chantants tibétains. On va jusqu’à « traiter » ainsi dans les marchés, les foires et les salons, des sujets débout, se tenant nu-pieds dans d’immenses bols que l’on fait chanter à l’aide de grosses mailloches, on fait sonner d’autres bols à hauteur de leur colonne vertébrale (entrée des chakras), d’autres devant leur tronc, et un autre encore, placé en coiffe sur leur tête…

Au secours ! …

Je m’autorise à tirer ici un signal d’alarme professionnel. L’innocuité des sons n’est qu’apparente. Bien pire, on joue ici avec le feu et si l’effet global et immédiat est bien entendu plutôt positif et relaxant, il est impossible de d’affirmer avec précision les effets énergétiques des sonorités des bols (surtout dans un contexte public, et sans aucun bilan ni anamnèse préalable).

Chaque bol, fait traditionnellement de sept métaux précieux, possède en quelque sorte son âme, sa note fondamentale et ses nombreuses harmoniques. Or, les sons ont un impact bien réel, très profond et générateur d’équilibre ou de dysharmonie sur les structures éthériques (quantiques) et psychiques de la personne qui les reçoit : méridiens énergétiques, points d’acupuncture, chakras majeurs, secondaires ou tertiaires sont informés ; l’impact traite ou altère aussi bien le très fragile équilibre des membranes cellulaires, l’homéostasie des cellules, l’équilibre neurologique et hormonal, et jusqu’aux noyaux porteurs des précieuses informations génétiques… Conclusion : oui à la musicothérapie et aux thérapies sonores mais seulement lorsqu’elles sont pratiquées par d’authentiques thérapeutes rompus à la connaissance et aux pratiques musicales[19]. On ne joue pas avec l’énergie ni avec les corps subtils.

  1. Bâtons de massage balinais et javanais

On peut se procurer auprès des femmes qui vous proposent d’inoubliables massages traditionnels sur les plages de Java ou de Bali, de petits ustensiles en corne servant à stimuler divers points réflexes du corps. De 15 à 20 cm, incurvés et polis, ils possèdent une extrémité ronde et douce et une autre fine plus et pénétrante, voire une forme de palette en forme de grattoir. Ils font merveille pour une réflexologie profonde des pieds, des mains ou du dos, ou encore pour des percussions réflexes para vertébrales précises. Achetés pour quelques roupies là-bas, on les retrouve pour près de 10€ en nos grandes capitales occidentales… A prévoir dans les valises au retour de prochaines vacances ?

  1. Couleurs

Elles sont utilisées en « bains » d’ambiance colorés, en projection sur tel organe ou tel chakra via des filtres de couleur, sous forme de lunettes teintées à porter pour un temps donné, voire finement orientés vers des points d’acupuncture. On parle alors de chromothérapie ou de chromatothérapie, largement inspirée de l’empirisme ou des connaissances traditionnelles et symboliques liées aux couleurs. Une variante très peu connue hélas, issue des travaux du regretté Boris de Bardo, consiste à informer des points précis de l’iris des yeux avec des couleurs finement projetées. Cette méthode fait référence à la mystérieuse « irido-réflexologie phoenixo-tantrique » et reste à ce jour pratiquée par un petit nombre d’initiés à la technique[20].

Quant à la chromatothérapie, elle possède des lettres de noblesse bien plus scientifiques : on traite des affections inflammatoires, douloureuses, vasculaires, neurologiques, etc[21] grâce à des couleurs de longueurs d’onde très précises, appliquées un nombre de secondes précis, sur des zones ou des points réflexes définis.

  1. Huiles essentielles

Il est possible d’envisager de stimuler des points ou des zones réflexes grâce à des applications d’huiles essentielles, ou tout au moins, d’en renforcer l’action via les informations aromatiques employées. Si la toute jeune science de l’olfactothérapie vise plutôt à faire émerger des émotions et des états de conscience en respirant des huiles essentielles, la dimension réflexe n’apparait vraiment que lorsque l’on applique ces extraits pour obtenir une réaction précise. Pour exemple, la podoréflexologie aromatique concilie le travail du réflexologue plantaire et l’utilisation d’huiles essentielles spécifiques à telles zones du pied.

  1. Râpes russes & grattages

Sans le savoir, se gratter machinalement est probablement la réponse spontanée à un stimulus cutané : irritation, surcharge acide locale, vide d’énergie à combler ou excès d’énergie à disperser… les hypothèses sont nombreuses. De là à systématiser les grattages sur un mode thérapeutique, il n’y a qu’un pas qu’on franchi les thérapeutes d’Europe de l’Est, slaves et russes notamment. Ils ont mis au point des râpes métalliques a priori peu engageantes (car rappelant curieusement nos grosses râpes à fromage !) avec lesquelles ils traitent certaines zones réflexes de leurs patients. Les pieds sont des zones de prédilection, mais aussi le dos, voire la nuque ou le crâne. Les effets échauffants sont immédiats et, semble-t-il, plutôt positif sur les douleurs chroniques…

Quelques techniques de massage oriental utilisent sur le même mode les grattages manuels : on utilise alors le revers de l’ongle du pouce que l’on fait glisser profondément sur la peau. On retrouve quelques-uns de ces gestes dans les pratiques plutôt « viriles » des traditions javanaises et chinoises, appliquées sur les deux premiers points du méridien Poumon (sous la clavicule, à la verticale des mamelons) ou bien sous les pieds. On peut aussi utiliser un petit grattoir en os pour réaliser ces manœuvres sans utiliser ses ongles (le contact des ongles avec le client est mal vu dans l’éthique chinoise, car considérée comme agressive, animale, irrespectueuse).

34.  Gingembre, piment et autres wasabi

Les médecines orientales n’hésitent pas utiliser des frictions ou applications (emplâtres, cataplasmes) de ces plantes réputées « chaudes » afin de yanguiser une zone cutanée. L’effet de la farine de moutarde (Sinapis) est bien connu dans les cataplasmes Rigollots, tellement efficaces sur nombre d’affections  hivernales des bronches. Si le piment (Pimenta off. ou Pimentun dioicum) et l’extrait de Raifort japonais (Wasabi ou Eutrema japonicum) sont franchement irritantes dermo-caustiques, et donc provocatrices de réactions comparables à de petites brulures, les effets topiques du gingembre (Zingiber off.) sont paradoxalement anti-inflammatoires et antioxydantes.

On peut ainsi traiter une inflammation articulaire douloureuse grâce à de petites tranches de gingembre frais (ou en purée). Une fois l’effet échauffant passé in situ, on bénéficiera des bienfaits anti-inflammatoires et antalgiques (entorse, tendinite, sciatique, arthrose…).

Une utilisation réflexe se réalise en appliquant une rondelle de gingembre frais sur tel points d’acupuncture. On obtient un effet assez proche de celui des moxas.

  1. Pincements au sang / gipsythérapie

Cette discipline très peu connue nous fut enseignée dans le cours de réflexologie donné par Pierre Marchesseau au début des années 70. Spectaculaire et très évocateur pour le principe, mais pour autant jamais pratiqué, nous eûmes le bonheur de rencontrer en consultation -une vingtaine d’années plus tard- une famille de gitans en laquelle la grand-mère nonagénaire connaissait parfaitement la méthode.

Ayant reçu ce soin en démonstration sur mes propres bras et jambes, je peux témoigner non seulement de la réalité de cette technique originaire d’Europe centrale, mais aussi de sa puissance : le geste est très rapide, vif, et pince entre le majeur et l’index repliés un pli de peau choisi ; ce plis est immédiatement tordu et tiré, d’un mouvement très bref de rotation horaire, ce qui provoque une douleur non négligeable mais si prompte qu’elle parait plus de l’ordre de la surprise sensorielle que de la torture… Il demeure une vive rougeur de la peau, et une sorte de petit hématome du au pincement perdure quelques heures, en souvenir. Quant à connaitre les fameux « points guérisseurs », j’eu beau insister et garantir l’usage essentiellement professionnel et respectueux de mes sources à la vielle femme, je ne reçus pour toute réponse que son sourire malicieux et son mystérieux regard noir.

  1. Massages éthériques au blé germé !

Il s’agit de faire germer du blé dans de petits récipients type gobelets en carton (ou de simples verres) ; au fond, prévoir simplement un peu de tourbe ou de coton bio pour l’enracinement.

Laisser au soleil matinal pour obtenir un développement de la chlorophylle et des pousses bien drues, de qualité : ces petits récipients sont nommés « petites batteries biogéniques » en hommage aux soins esséniens desquels ils découlent[22].

Une fois tenues en main, ces petites « batteries » ressemblent à des « blaireaux » dont les poils seraient autant de pousses drues de jeune blé !

Les soins sont de très doux et très lents massages par effleurement (on touche à peine la peau), des centres énergétiques (chakras), de la colonne vertébrale, des plis, des plantes des pieds et des paumes.

La charge solaire (prâna, Qi, orgone, …) du blé germé se communique aux champs vitaux ou électromagnétiques du client (son aura, son « corps éthérique », ses « champs morphogénétiques »)… et les revitalise, les rechargent immédiatement.

Les effets entrent dans le cadre d’une revitalisation subtile, une dynamisation sans excitation, une euphorie anti-déprime (non toxique et sans dépendance !) un bien-être global (assez comparable à une marche en montagne, au soleil levant, les pieds dans la rosée !) ; proche, selon nombre de pratiquants, à un soin de magnétisme ou de Reiki…

Des clients ont parlé de « rajeunissement » immédiat, « d’euphorie sans alcool », de « caresse d’anges »… montrant que les réactions réflexes peuvent aussi se concevoir dans le cadre des plans subtils[23] !

 … voyons à présent toutes les méthodes de réflexologie modernes

(…)

 

[1] http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/22/ariana-page-russell-dermographisme-art-photos-maladie-de-peau_n_5364383.html

[2] Médecine élaborée surtout au VIIème siècle pour synthétiser le meilleur des enseignements grecs hippocratiques, persans et arabes. On l’associe souvent à la médecine traditionnelle occidentale.

[3] Loofa acutangula, L. aegyptiaca, L. quinquefidia, L. graveolens, etc.

[4] http://www.shopclues.com/organic-loofah-loofah-sponge-bath-loofah-loofah-back-scrubber-10-pieces.html

[5] Voir le chapitre détaillé dans Encyclopédie de revitalisation, éditions Sully

[6] Voir informations sur les sites Web du G5 original (d’Irlande, et sans parabène) ainsi que sur d’autres excellents produits tels que « Silice de Prêle » (laboratoire éponyme), « Tricatione »  de Le Stum ou encore « Ortie Silice » de Biofloral…

[7] Usage cutané local.

[8] Sous contrôle médical professionnel d’un dermatologue expérimenté seulement.

[9] Morbides, impures, devant être éliminées ; le terme (obsolète bien sûr) se retrouve dans le théâtre de Molière…

[10] https://fr.wikipedia.org/wiki/Cantharide_officinale

[11]

[12] http://antidoxe.eu/2015/12/25/le-petit-oiseau-de-noel/

[13] La juste pratique de ce geste est essentiellement réservée au professionnel.

[14] Les capacités adsorbantes (purification des gaz et micro-impuretés toxiques) est 40 fois supérieure pour le charbon végétal activé, comparé aux capacités de l’argile. Ce dernier est toutefois plus absorbant.

[15] En vente à la boutique parisienne dédiée à la médecine chinoise depuis des générations : Phu-Xuan http://phuxuan.com/ 8 rue Monsieur le Prince, 75008 Paris.

[16] http://www.jingweishop.com/fr/20-marteaux-fleur-de-prunier

[17] Par exemple : http://www.walmart.com/search/search-ng.do?search_query=foot+bath+buying+guide

Ou https://www.leboncoin.fr/materiel_medical/871188621.htm

[18] http://www.twenga.fr/laniere-de-massage.html

[19] Pour en savoir plus :

Le chant sacré des énergies, Patrick & Maela Paul, éditions Présence

Le Tao du son, Fabien Maman, éditions Trédaniel

Le psychisme et la musicothérapie des chinois, J.F. Borsarello, éditions Trédaniel

[20] L’irido-névraxologie dans la physiologie de l’acupuncture et du yoga, Boris de Bardo, 1974

La Névraxologie, Ludmilla et Boris de Bardo, éditions C&A 1989

[21] Des photons et la vie, Pierre Magnin, éditions Sauramps Médical

La chromatothérapie & ses applications, Dr. Christian Agrapart, éditions Interligne

[22] Pour ces Thérapeutes d’Alexandrie et des bords de la Mer Morte, contemporains de Jésus-Christ, les aliments les plus précieux car les plus énergétiques éraient les graines germées. Les « grandes batteries » sont des bacs de blé germé de dimension plus importante (au moins 40 X 20 cm) réservés à des exercices de bio-respiration et de méditation. On trouve aujourd’hui dans les boutiques bios du pain « Essène ».

[23] L’extension énergétique du corps physique est nommée champ morphique ou morphogénétique par les physiciens quantiques modernes. Il correspond au « corps vital » des naturopathes, au Prânamâyakosha de des médecins ayurvédiques, au champ du Qi des chinois ou des japonais, aux énergies orgoniques de W. Reich, au corps éthérique de Rudolf Steiner… Il ne met en jeu que la partie la plus dense de ce que la tradition nomme « aura » (qui couvre également les champs des plans émotionnel et mental). Quant au « Corps de Gloire » des saintes écritures ou des enseignements tibétains, il est la quintessence des qualités et vertus essentiellement transpersonnelles, donc proprement spirituelles d’un individu (alors que son aura reflète les énergies de sa personnalité, son égo).

Cf. ouvrages des références internationales que sont par exemple Rupert Sheldrake, Fritjov Kapra, Harold Saxton Burr, Robert Linssen, Cyril W. Smith, Phillipe Callahan, Cleve Backster, Ilya Prigogine, Herbert Fröhlich, David Boehm, Bernard d’Espagnat, Karl Pribram, Régis & Brigitte Duteil, Fritz Albert Popp… La plupart de ces auteurs ont été publiés aux éditions du Rocher.